LES ANCIENS DE SAINT-LOUP
Policier de 1950 durée 90' n&b
Réalisation et scénario de Georges LAMPIN Co-scénariste et dialoguiste Pierre VÉRY d'après son œuvre Directeur de la photographie Louis PAGE Musique de Georges VAN PARYS
avec Johnny CHAMBOT Pamela Wilde
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Sortie le 08 septembre 1950
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Résumé Au collège de Saint-Loup, c'est le jour du départ en vacances. Le directeur fait ses adieux aux enfants. Il est ému car il ignore s'il pourra assurer la rentrée prochaine : le bâtiment tombe en ruines et les caisses sont vides A moins que les anciens, ses collégiens d'il y a vingt ans, ne lui viennent en aide. Certes pas Paul Forestier, brave curé en charge de jeunes délinquants; ni, sans doute, Charles Merlin, dont on ne sait trop ce qu'il fait. Mais sûrement Jean Laclaux, un riche banquier. Or, celui-ci vient de faire faillite, de se séparer de sa femme Hélène et s'apprête à quitter la France avec sa maîtresse, Catherine, qui est aussi la nièce du directeur du collège. Ceux-là étaient autrefois les inséparables "trois mousquetaires de Saint-Loup". Ils se rendent à l'invitation de leur vieux directeur. comme Lahulotte. un agriculteur. Le Guellec, petit entrepreneur, Raboisson, devenu aveugle, et quelques autres. ravis de ce retour fortuit sur les lieux de leur jeunesse. Laclaux, arrivé avec Catherine, a décidé de cacher sa déconfiture mais ses camarades comprendront mal son refus de prêter deux millions pour retaper leur " bahut". Mais les uns et les autres, comme de vieux potaches, refont joyeusement connaissance. Merlin retrouve son premier amour. Catherine Celle-ci en le quittant, s'affaisse, mortellement frappée d'une balle de revolver. Rien ne va plus entre les "anciens". Laclaux a dû avouer sa ruine et a appris que Merlin l'a précédé dans le cœur de Catherine. Des jalousies et des disputes éclatent, des coups sont échangés, Paul est blessé. C'est alors qu'Emile, un jeune voyou que le curé a pris sous sa protection, découvre le cadavre de Catherine. Inimitiés et soupçons s'exacerbent jusqu'à ce qu'on apprenne que la coupable, à Paris. a avoué: c'est Hélène Laclaux, qui a tué par jalousie. Le cœur du pauvre directeur a flanché. Mais, avant de mourir, le brave homme aura réconcilié "les trois mousquetaires" et entendu une dernière fois des enfants chanter ceux d'un collège voisin qui, à leur tour, partent en vacances.
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