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LE PARADIS DES PILOTES PERDUS

 

 

Drame de 1948 durée 90'

 

Réalisation de Georges LAMPIN

Scénario de Pierre VÉRY, Georges GARDE et André HAGUET

Dialogues de Pierre VÉRY et André HAGUET

Directeur de la photographie Armand THIRARD

Musique de Joseph KOSMA

 

avec

Henri VIDAL

Andrée DEBAR

Michel AUCLAIR

Paul BERNARD

Arlette THOMAS

Daniel GÉLIN

Antoine BALPÊTRÉ

Robert DALBAN

Jean-Pierre MOCKY

René BLANCARD

Claude Vernier

Jean DAURAND

Abel Jacquin

Martial Rèbe

Claude Joseph

 

 Sortie le 18 août 1949

Résumé

 Huit passagers viennent de prendre place dans un avion de la compagnie Air-Maroc – piloté par le capitaine Bertrand, secondé de l'aspirant Villeneuve – qui décolle de Meknès à destination de Dakar : madame Clément, une jeune veuve et son bébé ; Sorbier, un douteux homme d'affaires ; l'inspecteur Simonet et son prisonnier, François ; le père Spach, un missionnaire parti rejoindre une petite église du Soudan ; Françoise et Denis, un jeune couple d'amoureux.

 Sa radio étant tombée en panne, l'appareil, pris dans une tempête de sable, est contraint de se poser dans le désert. Au poste de Tindouf, à l'initiative du colonel Arnal, les recherches commencent. Sur le lieu de l'atterrissage, la petite communauté s'organise sous les ordres du commandant. Comme l'eau risque de manquer, Bertrand fait garder les bidons par un homme en arme.

 Une nuit, Sorbier, qui tente de voler de l'eau, est surpris par le garde qui tire sur lui sans le reconnaître. Mais le bidon renversé s'est vidé de son contenu. La soif et la peur commencent à créer des dissensions au sein des naufragés. Sorbier se révèle de plus en plus agressif, François se révolte, Simonet est au bord de la folie. Tant bien que mal, le père Spach tente l'impossible pour que ses compagnons gardent espoir.

 Contre l'avis du capitaine Bertrand, respectueux des consignes qui prescrivent de demeurer à proximité de l'appareil en cas d'accident, Villeneuve veut tenter de rejoindre la piste la plus proche. Au bout de trois jours, les disparus sont enfin repérés par un avion à 25 kilomètres de Djebel Kala. Un groupe de méharas part immédiatement à leur secours. Tous seront sauvés. Seul Villeneuve, qui a mis son projet à exécution, périra. Lorsque la patrouille à laquelle s'est joint le capitaine Bertrand le retrouve, Villeneuve a rejoint « le Paradis des pilotes perdus ».