à LA FOLIE
Comédie dramatique de 1993
Réalisation, scénario et dialogues de Diane Kurys Co-scénariste et co-dialoguiste Antoine LACOMBLEZ Directeur de la photographie Fabio CONVERSI Musique de Michael NYMAN Montage de Luc Barnier
avec Robert Benitah Michael Massee
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Sortie le 24 septembre 1994 |
Résumé Artiste talentueuse, Alice est quelque peu effrayée par son succès naissant et par l'exposition à New York que lui propose Sanders. Effrayée aussi par l'engagement que lui offre Franck, son amoureux, qui sans crier gare est venu s'installer chez elle avec ses meubles. Alors qu'ils apprennent à vivre le bonheur au quotidien, survient Elsa, sœur d'Alice qui ne l'avait pas vue depuis deux ans. Entre elles s'instaure un climat de tension et de manipulation affective que Franck a toutes les raisons de redouter. Elsa reproche à Alice d'avoir gardé les cendres de leur mère «dans un placard» et, dans un accès de rage, elle les disperse par la fenêtre. Cette intrusion envahissante menace la sérénité du jeune couple. Et voici que débarque à son tour Thomas, le mari qu'Elsa vient de quitter. Il la supplie de revenir avec lui : il a mis un terme à sa liaison avec Betty, la petite marchande de thé qu'il avait connue lorsqu'elle officiait chez eux comme baby-sitter de leurs filles. Spectateur impuissant et irrité de ce psychodrame, Franck se dévoue pour ramener Thomas à la Gare de Lyon. Tout comme Franck, Alice souhaite le départ d'Elsa. Mais elle ne sait l'exiger car, dit-elle à Franck, Elsa est non sa sœur mais un ancien amour surgi du passé. Si elle ment sur le premier point, en revanche elle dit vrai sur le second. Un lien puissant les unit toutes deux jusqu'à la folie, jusqu'à une cruelle perversion qui pousse Elsa à la destruction chaque fois qu'Alice commence une nouvelle vie. Armé de détermination, Franck s'apprête à chasser Elsa lorsque celle-ci leur fait ses adieux. Mais elle redescend du train en pleurs au moment du départ avant d'user de son charme auprès de Franck; elle l'encourage, tout comme Alice, à poursuivre ses entraînements de boxe, sport où il excelle mais qu'il compte abandonner. Elle lui fait même des avances explicites. Il les esquive, mais elle fait croire à Alice qu'ils ont été amants, puis détruit tout dans l'atelier de sa sœur. Et elle dit à Franck que c'est Alice qui a ainsi été prise d'un accès de folie. Troublé, piégé, Franck empêche Alice de partir et verrouille la porte, pour la protéger d'elle-même, pense-t-il. Elsa et lui l'attachent même au radiateur, et font l'amour pratiquement sous ses yeux. Le cauchemar prend fin. Elsa est partie. Alice a refait sa vie à New York, avec un nouvel amant et dans une sereine ambiance de travail sous la houlette de Sanders. Mais un jour est glissé sous la porte le dessin d'un chien mort, tout comme le jour où Elsa est réapparue...
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