UN AIR DE FAMILLE
Comédie de 1995 durée 110' Couleur
Réalisation, scénario et dialogues de Cédric KLAPISCH Co-scénaristes et co-dialoguistes Agnès JAOUI et Jean-Pierre BACRI D’après leur pièce Directeur de la photographie Benoît DELHOMME Musique de Philippe EIDEL Montage de Francine Sandberg
avec Walter DEBERGH Albert PARISIO
|
Sortie le 06 novembre 1996
|
Résumé Chaque vendredi soir, la famille Ménard se réunit au bar-restaurant, “Au père tranquille”, tenu dans une banlieue par l’un des fils, Henri. Ce soir-là est particulier : l’autre fils, Philippe, est passé à la télévision régionale une heure avant pour parler de l’entreprise dans la hiérarchie de laquelle il est numéro quatre, et son épouse Yolande fête ses trente-cinq ans. Tous s’apprêtent à poursuivre la soirée au restaurant, une fois que sera revenue Arlette, l’épouse d’Henri. Mais elle tarde. Lorsqu’elle se décide à appeler, c’est pour annoncer à Henri qu’elle a quitté le domicile conjugal et a besoin de réfléchir. Les autres attendent. Betty, la sœur, tente de mettre un terme à sa relation avec Denis, le serveur, puis essuie les reproches de sa mère, qui ne comprend pas qu’elle ne soit toujours pas mariée. Philippe, lui, inquiet sur le manque d’enthousiasme suscité par sa prestation télévisée, téléphone aux uns et aux autres ce qui ne le rassure pas davantage. Une fois de plus, Yolande subit ses humeurs et son absence de considération. L’anniversaire, finalement fêté sur place, est d’une grande tristesse, rompue seulement par le rock endiablé auquel Denis a convié Yolande après avoir réparé le juke-box. Henri, lui, est prostré. Denis et Betty l’exhortent à aller au-devant d’Arlette pour s’expliquer avec elle. Pendant son absence, la mère trahit ouvertement sa préférence pour Philippe. Celui-ci est furieux envers sa sœur qui, employée grâce à lui dans son entreprise, a le matin même sorti ses quatre vérités à Benito, le petit chef redouté de tous. Philippe se montre si détestable que Denis ne se contient plus et l’affronte, gagnant à nouveau les sentiments de Betty : elle l’embrasse ostensiblement, avant de partir avec lui, ultime défi à sa mère et à Philippe. Après que Yolande et ces deux derniers soient partis à leur tour, Henri se replonge dans l’écoute de son chanteur favori, Caruso, dont il a donné le nom à son vieux chien paralysé. Arlette rappelle, mieux disposée. Henri s’engage rageusement à changer son comportement.
|
|
|