LA DAME DE PIQUE
Comédie dramatique de 1965
Réalisation de Léonard Keigel D'après l'œuvre de Alexandre S. Pouchkine Scénario et dialogues de Julien Green Directeur de la photographie Alain Levent Musique de Franz Schubert
avec Franz Hubler Katharina Renn
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Sortie le 29 décembre 1965 |
Résumé Anna Fedorovna, comtesse russe et femme d'ambassadeur à Paris, a la manie de jouer et... de perdre. Un jour, un inconnu lui donne une martingale infaillible, mais dont elle n'aura le droit de se servir qu'une fois. Elle joue, gagne et renonce au jeu. Mais on est en pleine Révolution française, et la comtesse doit fuir Paris. Pour amadouer les gardes aux portes, elle donne la martingale à son mari qui joue avec les soldats et, contre son gain, achète leur liberté. Mais il est aussitôt assassiné. Des années plus tard, en Russie, elle a la faiblesse de donner son secret à un jeune amant. Lequel sera tué en duel. Désormais, elle se retire du monde qui, d'ailleurs, la fuit. Mais son petit-fils a un ami, Hermann, dévoré d'ambition, qui a entendu parler de la martingale, et feint, pour l'obtenir, de vouloir séduire Lisa, la jeune protégée de la « Dame de pique ». Celle-ci meurt d'une crise cardiaque sans lui livrer le secret ; mais elle apparaît à Hermann la nuit suivante et le lui livre aux mêmes conditions, plus celle d'épouser Lisa. Décidé à n'en rien faire, Hermann joue en trois fois. Mais, livrant à demi le secret à la camériste de la comtesse, il prétend que la troisième carte est la Dame de pique. Et, de fait, l'as qu'il tenait en main se change en dame. Il perd, est déshonoré et Lisa se suicide. Désormais. Hermann sera condamné pour l'éternité à jouer avec les dépositaires du fatal secret...
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