FALLAIT PAS

Bernard doit épouser Constance après être rentré du stage “commando” organisé par l’entreprise dont il est directeur des ressources humaines. Mais sa voiture tombe en panne sur une petite route enneigée, de nuit. Il frappe à la porte d’un chalet, repaire d’une secte, le “Grand élan cosmique”, dont les deux gourous, Magic et Solomuka, s’apprêtent à envoyer leurs ouailles dans le grand nirvana avant de tout faire sauter.

Le seul rescapé : Sébastien Coulibœuf, qui indique à Bernard la sortie. Il s’en suit une cavale à bord de la voiture dérobée aux gourous meurtriers et dans laquelle se trouve une mallette bourrée d’argent. Culpabilisé de n’avoir pas suivi ses compagnons de secte, Sébastien veut s’immoler par le feu. Bernard le sauve, mais la voiture, elle, flambe bel et bien. Magic et Solomuka, sermonnés et menacés par le grand maître, Simpson, trouvent l’adresse de la cérémonie.

Ils s’y rendent pour récupérer la précieuse mallette, se faisant passer pour des cousins de Bernard, lequel doit pendant ce temps, en pleine nuit, assumer dans un hôtel les catastrophes en chaîne provoquées par son compagnon d’infortune. En proie à de forts soupçons, Constance confronte les “cousins” aux parents américains de Bernard, qui confirment… En réalité, ce sont deux figurants engagés par Bernard lui-même. Après avoir échappé à deux sbires de Simpson – lequel est arrêté peu après – Bernard et Sébastien rejoignent le manoir de Constance et se retrouvent, comme tous ses occupants, ligotés par les deux gourous qui menacent de tout faire sauter.

Sébastien se jette aux pieds de ses maîtres. Son imploration n’est qu’une feinte, étant enfin revenu au sens des réalités. Lorsqu’ils appuient sur le détonateur, ce sont eux-mêmes que les deux hystériques font sauter.