LES CRACKS
Comédie de 1967 durée 110' Couleur
Réalisation, scénario et dialogues de Alex JOFFÉ Co-scénaristes et co-dialoguistes Jean BERNARD-LUC, Gabriel AROUT et Pierre LÉVY-CORTI Directeur de la photographie Jean BOURGOIN Musique de Georges DELERUE et Francis LAI Montage de Eric Pluet
avec Gianni BONAGURA Gilles Dreu Max Fournel Giuseppe MATTEI Daniel Romand Paul Wagner
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Sortie le 01 mars 1968 |
Résumé Jules Auguste Duroc s'est ruiné pour mettre au point une bicyclette révolutionnaire dont Lucien Médard, son coureur cycliste de beau-frère, démontrera les qualités lors de la course Paris-San Remo organisée, cet été 1901, par deux journaux sportifs, l'un français, l'autre italien. Au matin du départ de l'épreuve, un huissier, Léon Charles Mulot, se présente à la boutique des Cycles Duroc pour opérer une saisie. Jules se sauve et gagne, avec son précieux vélo, la ligne de départ où il découvre que Médard, le traître, s'est fait engager par “La Gauloise”, l'équipe française. Voyant débouler son triporteur à moteur conduit par sa femme Delphine sous la contrainte d'un Mulot furieux, Jules n'a plus qu'une solution : se mêler à la course. Son engagement confirmé par les organisateurs, le marquis de Lion et l'Italien Pifarelli, Duroc suit le peloton où il vante les mérites de sa machine : cale-pieds, roue libre, guidon mobile... Mais Mulot, qui suit la caravane à bord du triporteur piloté par Delphine, n'a pas dit son dernier mot. Tout lui sera bon pour arrêter les coureurs et Duroc. D'abord des clous répandus sur la route ; les pneus crèvent et Jules est le plus rapide à réparer. Puis, à l'étape de Pougues-les-Eaux, un somnifère versé dans la citronnade offerte aux coureurs et que Jules sera le seul à ne pas boire. Rien n'y fait : à Vichy, Duroc passe en tête la ligne d'arrivée, les autres concurrents s'étant trompés d'itinéraire. Lorsque le marquis de Lion exalte les vertus du vélo de Duroc, Mulot est là qui imagine aussitôt un contrat d'association avec sa victime pour l'exploitation en commun – il se réserve néanmoins la majorité – de la bicyclette miraculeuse. Débarrassé de la menace de saisie, Jules signe le contrat et repart avec, désormais, un directeur sportif impitoyable : Mulot ! Pifarelli, catastrophé par les succès de Duroc aux dépens de son champion Orlandi, coince le peloton des Français dans les wagons d'un train qui transporte des porcs. Jules voit alors ses espoirs s'envoler. Mais, la chance aidant, il arrive encore en tête à Vals-les-Bains. Puis c'est la montagne, les lacets franchis sous les lazzis de l'intraitable Mulot qui, sentant son poulain au bord de la défaillance, coupe subrepticement le câble de ses freins. Duroc dévale les pentes qui mènent à San Remo, s'envolant littéralement au-dessus de la route jusqu'à trois mètres de la ligne d'arrivée qu'il ne peut franchir, vélo et pattes cassées ! Orlandi et Médard sont sur le point de le rattraper lorsqu'il entend son tortionnaire avouer son forfait et le traiter de tocard. C'en est trop ! Furieux, Duroc se relève et, se lançant à la poursuite de Mulot, franchit la ligne en vainqueur.
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