LA CITE DES ENFANTS PERDUS

Vivant sur une plate-forme en mer, perdue dans le brouillard, au-delà d’un champ de mines, le vieux Krank, privé de la faculté de rêver, fait enlever les enfants perdus de la cité portuaire afin de leur voler leurs rêves. Parmi eux : Denrée, «petit frère» adoptif de One, saltimbanque à gros bras, qui est déterminé à le retrouver coûte que coûte.

One est ainsi amené à faire irruption dans les locaux de l’orphelinat tenu d’une main de fer par deux sœurs siamoises, Zette et Line, dites «La Pieuvre», qui apprennent aux enfants l’art du cambriolage. Prête à l’aider dans ses recherches, la petite orpheline Miette se trouve avec lui prisonnière des Cyclopes, dont l’œil fut crevé lors de leur initiation et qui ne voient que grâce à des objectifs, les Optacons, fournis par Krank en échange des enfants volés.

Promis à une mort certaine, Miette et One sont sauvés par l’intervention des puces savantes de Marcello, directeur opiomane du petit cirque dont Zette et Line étaient l’une des attractions. Celles-ci ne sont pas animées des meilleures intentions. Utilisant une puce chargée d’une substance dont la particularité est d’exacerber l’agressivité, elles tentent de pousser One à tuer Miette.

Le phare du port s’éteignant du fait d’une soudaine panne d’électricité, un cargo défonce le ponton et vient s’échouer juste devant les deux malfaisantes que Marcello, lassé de leurs humiliations, se charge de supprimer. Tandis que les compagnons de Krank, six clones tous identiques, se disputent pour savoir lequel d’entre eux est «l’original», Miette entend le message d’Irvin, frère de Krank, qui est réduit à l’état de cerveau baignant dans le liquide transparent d’un aquarium. Pour retrouver Denrée, elle doit pénétrer dans le rêve. Grâce à One et au scaphandrier (le véritable “original”), Krank sera ainsi vaincu, et la plate-forme détruite.