PARADIS POUR TOUS
Comédie de 1982 durée 110' Couleur
Réalisation, scénario et dialogues de Alain Jessua Co-scénariste et co-dialoguiste André RUELLAN Directeur de la photographie Jacques ROBIN Musique de René KOERING Montage de Hélène Plemiannikov
avec Jean-Marc Alexandre Frédéric Bertrand Thalie FRUGES Patrice KERBRAT Marianne Loyen Bernard Montagner Elizabeth MORTENSEN Catherine Privat
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Sortie le 25 août 1982 |
Résumé " Je regarde ce que j'ai et non ce que je n'ai pas " : telle est la devise d'Alain Durieux, éternel satisfait, toujours souriant quelles que soient les circonstances. Et pourtant, il est paralysé des deux jambes et ne peut se déplacer qu'en fauteuil roulant. Mais dans sa somptueuse villa, où sa femme Jeanne s'exhibe sans pudeur avec son amant (le docteur Valois), Durieux nous conte son histoire : après une tentative de suicide, il a été traité par le docteur Valois afin de supprimer l'angoisse. Valois appelle son procédé le " flashage ", et Durieux va être son premier " flashé " humain. Dès lors, ce dernier va tout voir en rose, son travail, ses rapports avec sa femme et même avec sa belle-mère (Edith), qu'il détestait ! Au bureau, Durieux est désormais considéré comme le meilleur agent d'assurances de la compagnie du fait qu'il ne se départit jamais de sa bonne humeur et de son sang-froid, même auprès des clients les plus difficiles. Ce qui va lui valoir très vite de la promotion, au détriment de son collègue Marc. Parallèlement, Alain Durieux rencontre d'autres " flashés " : Sophie, Armand et consorts, qui vivent comme lui sans aucune angoisse. En fait de gens heureux, Valois a enfanté des montres d'insensibilité. Il est désormais trop tard pour arrêter l'expérience... Valois ira rejoindre les " flashés " dans ce bonheur artificiel en se " flashant " lui-même. Puis il " flashera " Jeanne, la femme de Durieux, qui, réticente, repousse son mari et le fait tomber dans l'escalier, d'où sa paralysie à vie. Le docteur Valois s'installe dans la villa des Durieux en traitant Jeanne comme sa propre femme, le tout dans la bonne humeur ! Les candidats au " flashage " sont de plus en plus nombreux, avec une perspective de remboursement par la sécurité sociale... Est-ce le meilleur des mondes ou une aberration ?
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