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UN DE LA LÉGION

 

 

 

Comédie de 1936 durée 91' n&b

 

Réalisation de CHRISTIAN-JAQUE

D’après une nouvelle de J D NEWSON

Scénario et dialogues de Paul FÉKÉTÉ

Directeurs de la photographie Charles SUIN, Fred LANGENFELD

et André Germain

Musique de Bachtarzi MAHIEDDINE et Casimir OBERFELD

Montage de André Versein

 

avec

FERNANDEL

Suzy PRIM

Paul AZAÏS

Thérèse DORNY

Robert LE VIGAN

Jacques VARENNES

Paul AMIOT

Arthur DEVÈRE

Rolla NORMAN

Daniel MENDAILLE

Jean KOLB

Eugène STUBER

Marcel Vidal

 

Sortie le 18 septembre 1936

 

 Résumé

 Antoinette Espitalion, veuve d’un restaurateur marseillais établi au Canada, a hérité d’une vieille tante phocéenne une somme rondelette. Ayant épousé en secondes noces son cousin Fernand, elle rentre avec lui au pays pour toucher l’héritage. C’est une maîtresse femme qui traite rudement son second mari, docile comme un caniche aux caprices de sa «Toutoune», comme il l’appelle.

 Alors que celle-ci fait antichambre chez le notaire, Fernand est allé siroter un pastis au bistrot du coin. Il y lie connaissance avec un aventurier en rupture de ban du nom de Durand. Ce dernier le saoule à mort et, troquant ses papiers d’identité contre les siens, le transforme en Pierre Durand, natif de Lille et engagé volontaire dans la Légion étrangère. Et voilà notre brave Fernand entraîné malgré lui dans une rocambolesque aventure. Des douaniers complaisants embarquent le pauvre bougre, à demi inconscient, à bord d’un bateau de légionnaires en partance pour Oran.

 Il se retrouve, sous l’uniforme, à Sidi-Bel-Abbès, où la 9e compagnie de la Légion a son cantonnement. On le prend d’abord pour un fada, puis, peu à peu, une amitié se noue avec ses compagnons, Turlot, le Belge Vandercleef, le sergent Leduc, ce dernier toujours prompt à ironiser sur son sort. Fernand prend goût à sa nouvelle vie. Il accomplit les marches d’épreuve dans la bonne humeur et oublie facilement Toutoune dans la compagnie de Maryse, une Algéroise qui noie son chagrin dans l’accueillant cabaret «À la mort du cafard». Quelques bagarres sans gravité ponctuent cette vie au grand air…

 Le sort de Fernand est désormais scellé. Il a pris goût à la liberté, il ne peut plus s’en passer. Mais toute médaille a son revers. La 9e compagnie est envoyée dans le Sud, pour relever un détachement de tirailleurs encerclés par des «salopards». On se retrouve à Bou-Arane, en pleine montagne, sous un soleil de plomb et à la merci d’une balle perdue. Le bon Vandercleef y trouvera la mort. Fernand va-t-il rentrer au bercail, où son épouse, qu’il a revue entre-temps, le réclame ? Non : il préfère écouter l’appel du bled et rempile dans l’enthousiasme.