MONSIEUR PERSONNE
Policier de 1935
Réalisation de CHRISTIAN-JAQUE Adaptation et dialogues de Jean-Henri BLANCHON D'après le roman de Marcel ALLAIN Directeur de la photographie Marcel LUCIEN Musique de Henri POUSSIGUE
avec
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Sortie le 04 décembre 1936
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Résumé À la General Bank, tandis que les gardiens jouent aux cartes, une ombre se profile dans les couloirs. Malgré l'alarme, le voleur parvient à s'échapper. Pour le chef de la police, il n'y a aucun doute : les trois vols récents, tous très audacieux, portent la signature de Monsieur Personne. À la demande de son vieil ami le comte de Trégunc, Josette Vernod a organisé chez elle une soirée de spiritisme. Le propos avoué du comte est de convaincre son hôtesse qu'elle est victime d'hallucinations. Afin de s'assurer qu'il n'y aura pas d'intervention intérieure, tous les participants sont enfermés dans une pièce mise sous scellés. À la faveur de l'obscurité, le comte, alias M. Personne, dépouille les invités de tous leurs bijoux et valeurs. Lorsque la lumière se rallume, le comte lui-même prévient la Police. Dépêché sur place, l'inspecteur Marchand procède à une fouille générale et à une perquisition. En vain : voleur et butin semblent s'être volatilisés. Le lendemain, le comte se rend chez Josette Vernod et, sans se démasquer, lui révèle que les bijoux ont été glissés dans la poche du pardessus de l'inspecteur, puis libérés par un habile coup de canif sur la couture du vêtement. Peu de temps après, Josette Vernod a confirmation par la police que c'est effectivement ce qui s'est passé. Elle découvre aussi le mystérieux retour des bijoux qui lui avaient été volés la veille. Pour mener à bien ses larcins, M. Personne bénéficie de la collaboration de Germain, qui lui-même soutire ses informations au directeur véreux d'une agence spécialisée dans les enquêtes et filatures, Discretio-Veritas. C'est par ce canal qu'ils ont appris qu'un nommé Charles Préval devait voyager en train avec une mallette contenant 600 000 francs en liquide destinés à une transaction financière menée par Mme Vernod. Malgré les barrages policiers, M. Personne et Germain parviennent à kidnapper Préval et à dérober l'argent. Et c'est un Germain grimé qui, contre toute attente, va remettre à Mme Vernod la précieuse mallette. Me Monin, le notaire qui doit effectuer la transaction ayant reçu des menaces, la police décide de l'utiliser comme appât pour tendre un piège à M. Personne. Dans le coffre de Mme Vernod sont déposés un million dont Me Monin est le séquestre, plus les 600 000 francs remis à sa cliente. Le notaire et l'inspecteur sont enfermés dans la pièce où se trouve le coffre et reliés au commissariat, afin de pouvoir donner l'alerte si nécessaire. Grâce à un gaz asphyxiant, M. Personne endort les deux hommes et opère sans éveiller aucun soupçon. Au matin, tout le monde se félicite : le magot est toujours à sa place dans le coffre. En fait, M. Personne a remplacé l'argent du notaire par de faux billets et, en galant homme, n'a pas touché à l'argent de Mme Vernod.
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