LES PIRATES DU RAIL
Comédie de 1937
Réalisation et scénario de CHRISTIAN-JAQUE Dialogues de Oscar-Paul GILBERT d'après son œuvre Co-scénaristes Oscar-Paul GILBERT et Arno-Charles BRUN Directeurs de la photographie Marcel LUCIEN et André Germain Musique de Henri Verdun Montage de William Barache
avec
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Sortie le 19 janvier 1938
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Résumé La voie ferrée qui traverse le Yunnan, territoire sous concession française au sud de la Chine, vient d'être coupée en plusieurs endroits par des pillards. Le général Tsaï, chargé du maintien de l'ordre, se garde d'intervenir... Mais Henri Pierson, ingénieur en chef de la compagnie chargée de la gestion de la ligne, entend bien, lui, assumer ses responsabilités : "Il faut que les trains passent et ils passeront". A bord d'une locomotive, avec Teysseire, son collaborateur, il part à la recherche de Wang, le chef des pirates. Il faut faire vite : incendies, exactions, meurtres se multiplient. Et en gare de Lahiti, Jeanne Rolland, l'épouse gravement malade d'un inspecteur de la compagnie, attend la visite d'un médecin. A Yunnan-Fu, la capitale, la situation des Européens est dramatique. Marie Pierson, la femme de l'ingénieur, se charge d'aller quérir des secours : elle traverse la ville en flammes jusqu'au palais du gouverneur où la reçoit un inquiétant métis, Tchou King, qui a pris le pouvoir et se révèle le complice de Wang. Marie est arrêtée. Pierson apprend la détention de son épouse alors qu'il négocie pied à pied avec Wang l'arrêt des pillages. Cette nouvelle n'entame en rien la détermination de l'ingénieur, qui obtient enfin la reddition de son adversaire. Puis, après avoir remis la ligne en service et porté secours aux Rolland, Pierson gagne Yunnan-Fu où il exige de Tsaï une intervention immédiate pour libérer Marie. Le vent ayant tourné en faveur des Français, le général s'exécute... Pour fêter la paix revenue, Tsaï convie à une réception tous les acteurs du drame, même Tchou King ! Celui-ci n'est pas dupe : il se sait condamné et sera, en effet, exécuté à la fin du banquet. Plus tard, Pierson et sa femme découvrent son corps mutilé. "Les hommes sont des bêtes cruelles", s'exclame l'ingénieur tandis que Marie se blottit contre lui.
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