LE PÈRE LAMPION
Comédie de 1934
Réalisation de CHRISTIAN-JAQUE D'après la pièce de Jean KOLB et Léon BÉLIÈRES Scénario de Jean KOLB Adaptation et dialogues de René PUJOL Directeur de la photographie Boris KAUFMAN Musique de Paul FONTAINE et Jacques MÉTÉHEN
avec
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Sortie le 21 décembre 1934
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Résumé Dans la république de Carvolie, le président du Conseil, un nommé Desnoyaux, est un brave homme qui se laisse mener par le bout de nez par sa jolie amie, Lulu de Pompadour. Pourtant, le président a une femme et une fille délicieuses, qui déploient toutes les grâces pour le retenir à la maison. En vain. Le président se plonge tous les soirs dans les délices de l'adultère sans s'apercevoir qu'un parti d'opposition, celui des Modérés, s'est formé contre lui. Les chefs de la conspiration se nomment Gargarousse, Cornillet, le général Dubul, Petit-Morin, bientôt rejoints par Prosper, le chauffeur de Desnoyaux. Un soir, le chauffeur conduit le président dans un établissement qu'il ne connaît pas. Les conspirateurs se jettent alors sur lui et le séquestrent dans un asile. Pendant ce temps, d'autres conjurés suivent les péripéties de l'enlèvement, cachés derrière une colonne. Ils voient alors surgir d'un trou un égoutier : le sosie de Desnoyaux ! Sur-le-champ, ils proposent à Justin Morille, dit " le père Lampion ", de devenir effectivement président du Conseil à la place de celui qu'ils ont fait interner. Avant même que l'égoutier n'ait accepté, ils l'emmènent de café en café. Et le père Lampion, après avoir lampé quelques verres, se réveille dans le lit de Desnoyaux et croit rêver tout éveillé. Effrayé, il veut retourner à ses égouts. Mais on lui explique qu'en son absence, la révolution éclatera et que le sang des pauvres innocents sera injustement versé. Alors, il se résout à accepter, pour un temps, la place de Desnoyaux. Après avoir joué le rôle de bon mari et de bon père auprès de la femme et de la fille de celui-ci, il se fait à sa nouvelle situation. Il lance une série de réformes, secrets du bonheur et échappe ainsi aux inspirateurs du coup d'État. Un jour, il décide de placer des haut-parleurs dans les campagnes afin de prôner le bons sens et d'instaurer sa " politique du gramme d'or " : chaque citoyen devra faire don d'un peu d'or à l'État afin de sauver la patrie en danger. Contre toute attente, ces mesures recueillent un large succès et Lampion est bientôt acclamé par une foule enthousiaste. Mais lassé de cette vie, il décide de réinstaller au pouvoir le vrai Desnoyaux. À l'homme encore surpris d'avoir été tiré de son asile, il inculque sa politique du bon sens, selon lui seul garant du succès. Lampion n'a plus alors qu'à retourner à sa vie d'égoutier, après avoir pris soin de se nommer lui-même " inspecteur principal " des égouts !
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