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Métier DE FOUS

 

 

Comédie de 1948

 

Réalisation de André Hunebelle

Scénario et dialogues de Jean Halain

Co-scénariste Gilles Grangier

Directeur de la photographie Léonce-Henry BUREL

Musique de Jean MARION

 

avec

Robert DHÉRY

Gaby SYLVIA

Henri GUISOL

André GABRIELLO

Jean TISSIER

Madeleine BARBULÉE

Lisette LANVIN

Max REVOL

Lucien Frégis

Claude Garbe

Jacques EMMANUEL

Sortie le 19 novembre 1948

 Résumé

 Le directeur de théâtre François Vernay cherche une jeune première pour la pièce de Claude Martin, inscrite à son programme de la rentrée prochaine. Il n'est pas très satisfait des auditions passées par la jeune Sylvia Dormont, que son mari Bernard n'a jamais voulu présenter à l'auteur, un ami. La comédienne, qui a son franc-parler, juge d'ailleurs le texte imbécile ; elle est sur le point de claquer la porte, et de quitter par la même occasion son époux, trop instable à son gré.

 De son côté, le dramaturge est sous l'influence d'une femme qui le materne à l'excès. Elle est d'une fidélité si parfaite que c'en devient lassant. Il a besoin d'une compagne à la hauteur, pas d'une geignarde à sa dévotion.

 François se démène entre ces couples mal accordés, et voit arriver avec angoisse l'échéance de la première. Un outsider va lui sauver la mise : Raymond Sieurat, propriétaire d'un petit hôtel dans le Midi, « Aux Trois pigeons », où il se propose d'accueillir la troupe pour une répétition pacifique, lui-même se réservant un rôle de composition dans la pièce.

 Nous les retrouvons tous dans ce lieu édénique, niché dans la pinède, avec vue sur la mer. L'ambiance n'y est pas au beau fixe pour autant. Un valet de chambre obséquieux, Alfred, s'efforce en vain de calmer le jeu. Claude fait la cour à Sylvia, en se faisant passer pour un certain Jacques Ricard. Bernard en conçoit une vive jalousie, mais se contient. On flirte, on se chamaille, on se rabiboche... Jacqueline, la femme de Claude, qui a rejoint son poussin chéri, et un nouveau venu, le journaliste Philippe Colpert, mettent un comble à l'imbroglio.

 Tout s'arrangera finalement, dans une joyeuse euphorie, et l'auteur, jusqu'alors en panne d'inspiration, pourra mettre à temps la dernière main à son œuvre. Alfred, le valet, en tire une conclusion désabusée : le théâtre est vraiment un métier de fous !