LE MIRACLE DES LOUPS
Historique de 1960 durée 126' Couleur
Réalisation, scénario et dialogues de André Hunebelle D'après le roman de Henry DUPUY-MAZUEL Co-scénaristes et co-dialoguistes Pierre Foucaud et Jean Halain Directeur de la photographie Marcel GRIGNON Musique de Jean MARION
avec
Paul
Préboist
Rosanna SCHIAFFINO Raymond Bernard
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Sortie
le 06 septembre 1961
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Résumé Le duc de Bourgogne Charles le Téméraire vient de pactiser avec son cousin le roi de France, Louis XI, mais n'a en réalité d'autre intention que de lui ravir son trône. Courtisant Jeanne de Beauvais, nièce du comte d'Hesselin et filleule du roi, il est fort marri du refus qu'elle lui objecte et la fait enlever. Grâce à la complicité de son âme damnée – le comte de Sénac, capitaine de la garde du roi – il fait accuser Robert de Neuville, son rival dans le cœur de la belle. Celui-ci, déclaré félon par le roi, est laissé pour mort par les hommes du duc. Survivant à ses blessures et soigné par Catherine du Tillais, dame de compagnie de Jeanne, il part délivrer cette dernière. Selon le duc, l'évasion n'a pu s'effectuer que sur ordre de Louis XI, qu'il doit rencontrer à Péronne pour négocier le sort de la Picardie. Bien que le roi soit toujours convaincu de sa culpabilité, Neuville part le prévenir du danger qui le guette, tandis que Hesselin se rend avec Jeanne à Liège, porteur d'un message du souverain exhortant la population à ne pas se révolter contre le duc, dont elle est vassale. Pour démontrer ses intentions pacifiques envers son cousin, le roi lui fait part de cette mission confiée au comte. Survient alors un faux messager, annonçant l'insurrection des Liégeois. Vil prétexte pour confondre le roi. Sur ordre du duc, Sénac intercepte Hesselin, le tue, mais ne parvient à saisir la missive royale, détenue par Jeanne, que son oncle a fait fuir dans les bois enneigés et peuplés de loups. Sénac la croit dévorée par ces derniers, alors qu'ils l'ont miraculeusement épargnée et même protégée jusqu'à l'arrivée de Neuville. C'est donc un faux, rédigé par un copiste et scellé de vert et non de rouge comme le vrai, que le duc exhibe à la face du roi, dont les dénégations restent vaines. Est donc convoqué un conseil ecclésiastique, qui doit statuer en présence des deux parties. Malgré l'intervention et les témoignages inattendus de Neuville et de Jeanne, le conflit ne peut trouver d'issue que par le jugement de Dieu. Neuville défendra victorieusement les couleurs du roi face à Sénac. C'est ainsi que Louis XI conservera son trône et consentira enfin à accorder la main de sa filleule à son sauveur.
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