MOÏSE ET SALOMON PARFUMEURS
Comédie de 1935
Réalisation de André HUGON Scénario de Paul FÉKÉTÉ Dialogues de Georges FAGOT Directeur de la photographie Marc BUJARD et Georges KOSTAL Musique de Jacques JANIN
avec Huguette GRÉGORY
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Sortie
le 13 décembre 1935
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Résumé Les frères Moïse et Salomon Lévy tiennent un modeste bazar près de la butte Montmartre, à l'enseigne de " À tout pour rien". On y trouve des articles de bureau, de parfumerie et de maroquinerie. Leur nièce, la belle Lia, âgée de vingt ans, diplômée de chimie synthétique, vit sous leur toit. Elle est moins près de ses sous que les vieux grigous, et fréquente volontiers le magasin " Aux femmes françaises ", administré par la très chrétienne famille Valois, où elle espère placer des produits de sa création; parfums, fards et onguents en tous genres. Un jour, elle y fait la connaissance d'un charmant jeune homme qu'elle prend pour un simple courtier, alors qu'il est l'héritier de la société; André Valois. Ce dernier, sous le pseudonyme d'André Vincent, propose aux Lévy de s'associer avec eux, mais ils ont déjà contacté un coreligionnaire, Samuel Cohen, directeur du Crédit Mondial. Celui-ci hésite à subventionner leur petite entreprise, mais André Valois s'entremet en sous-main et leur fait obtenir un contrat mirifique de cinq millions. Il faut dire que les Valois roulent sur l'or; ils comptent parmi leurs actionnaires la marraine d'André, devenue la richissime marquise de Coulanges. Grâce à cette manne tombée du ciel, les deux compères vont pouvoir faire fructifier la boutique, dont l'industrieuse Lia devient la patronne. André, qui dissimule toujours sa personnalité, joint l'utile à l'agréable en faisant sa cour. Alors que ses oncles ont conservé leurs habitudes de gagne-petit, Lia mène la grande vie avec son galant. Mais voici que surgit un détective privé, du nom de Lecoin, chargé d'enquêter sur le subit enrichissement de nos parfumeurs. Lesquels viennent de perdre aux courses la coquette somme de onze cents francs, en misant imprudemment sur un cheval de l'écurie Valois, alors même que leur ami Glückstein leur avait donné le bon tuyau en leur conseillant de jouer sur Léviathan, un canasson au patronyme sympathique (ils avaient compris " Lévy-Nathan "). André, révélant son identité réelle, arrangera tout et, bien que goy, épousera Lia, pendant que les frères Lévy se rendront à la synagogue pour le Yom Kippour.
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