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Après LA GUERRE

 

 

Comédie dramatique de 1988

 

Réalisation, scénario et dialogues de Jean-Loup Hubert

Directeur de la photographie Claude LECOMTE

Musique de Jurgen KNIEPER

Montage de Bénédicte Brunet

 

avec

Richard BOHRINGER

Martin LAMOTTE

Bruno MOYNOT

Isabelle SADOYAN

Yvonne GAMY

Raoul BILLEREY

Jacques MATHOU

Marie Pillet

Yveline Ailhaud

Michel PILORGE

Roger MIRMONT

Judith HENRY

Jean-François Dérec

Jeffrey Kime

Amélie GONIN

Julien Hubert

Solenn JARNIOU

Brigitte AUBRY

Antoine HUBERT

Olivier NEMBI

 

 Sortie le 26 avril 1989

Résumé

 Août 1944. Le village est en liesse, la fanfare s'apprête à accueillir les Américains libérateurs. Leur colonne a été aperçue sur la route par les enfants Antoine, Julien et Gaby. Ce sont en fait des Allemands en déroute, et la fête tourne au drame avec la mort du maire, sorti trop précipitamment en brandissant la bannière étoilée.

 Tenus pour responsables et recherchés par les gendarmes, les trois gamins s'enfuient vers Lyon, où Antoine et Julien veulent retrouver leur mère, tout en se chamaillant sur leurs origines paternelles respectives... Julien est en effet né de père inconnu.

 Après que Gaby soit repris par un paysan à qui il volait des œufs, les deux frères s'échappent en barque en compagnie d'un chien d'un soldat allemand, Tex. Cherchant refuge dans un moulin, ils s'y trouvent nez à nez avec Franz-Joseph, Alsacien enrôlé dans la Wehrmacht, qui souffre d'une sciatique et qui vient de déserter. Gardant Julien en otage, il envoie Antoine, qui s'était déguisé en fille, chercher nourriture et médecin. La seule qui puisse, en fait, le guérir de sa sciatique est une rebouteuse, là Crochue, chez qui les enfants le conduisent en landau.

 Surprenant un milicien en fuite, il le désarme et lui emprunte ses vêtements civils ainsi que son sidecar. Ses deux jeunes compagnons et lui, désormais liés de tendresse et d'amitié, s'arrêtent dans l'auberge d'un village, curieusement désert, où il clame son horreur de la guerre, qu'il dut déjà faire, tout jeune, en 14-18. Au petit matin, il découvre un charnier dans l'église et hurle sa rage.

 Lorsque les Américains arrivent peu après au village, il ne tente rien qui puisse le disculper. Antoine et Julien se réveillent juste pour apercevoir son exécution sommaire, avant d'être emmenés pas les G.Is.