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LES PASSAGERS

 

 

 

Comédie Dramatique de 1998

 

Réalisation et scénario de Jean-Claude GUIGUET

Co-scénariste Haydée CAILLOT

Directeur de la photographie Philippe BOTTIGLIONE

Musique de TCHAÏKOVSKI, BEETHOVEN, BERLIOZ,

BACH, HAYDN, COUPERIN

Chansons de PATACHOU et Léo FERRÉ

 

avec

 

Fabienne BABE

Bruno PUTZULU

Stéphane RIDEAU

Jean-Christophe BOUVET

Véronique SILVER

Yasmine Belmadi

Eugène BERTHIER

Ingrid BOURGOIN

Serge Bozon

Philippe GARZIANO

Marie ROUSSEAU

Jean-Frédéric Ducasse

Thomas BADEK

Gwenaëlle SIMON

Emmanuel BOLÈVE

Isabelle Gruault

Aline Lecomte

Sonia Hell

Serge Feuillard

Antoine Chain

Thierry de Froidecourt

Chloé Mons

Roséliane Goldstein

Françoise Sage

Frédéric Merlo

Laurent ADUSO

Jean-Paul BORDES

 

 Sortie le 02 juin 1999

 Résumé

 Un jour comme les autres dans un tramway de la banlieue parisienne ; des passagers, habitués ou occasionnels, muets et irritables ou, au contraire, prêts à se confier. Parmi eux, une femme nous parle, nous entraîne dans l'intimité de certains : ce jeune homme, par exemple, va fleurir la tombe de son ami mort du sida. Ou cet autre, obsédé par les pieds féminins, au point qu'il épousera un laideron, bien doté sur ce plan ! Et Christine, jeune femme au visage grave, qui regarde et écoute. Et Pierre, venu du sud pour être vigile : il aime, plus qu'elle ne l'aime, Anna, une infirmière qui veut garder son indépendance.

 Voici Marco : il vient de perdre son travail, remarque David, un prof de maths, l'aborde et engage avec lui une liaison amoureuse qui débouche sur une amitié sincère. La passagère-narratrice élève parfois le ton, épingle une société malade, du sida, mais aussi de pollution, de solitude, de désespérance. Là, un homme d'allure bourgeoise livre à tue-tête des considérations sur la sexualité (" Le désir circule... ") et ses paradoxes (" Ma femme est un pédé ! ").

 La narratrice aussi a une histoire : elle travaille dans un hôpital, sort d'une grave dépression et conseille une jeune collègue découragée. Quant à Christine, c'est sa fille : victime du travail précaire, des contraintes économiques, elle profère, avec des anonymes, hommes, femmes ou enfants, vêtus de noir, la litanie des maux de ce temps.

 Pourtant ce voyage invite, malgré les obstacles et les menaces, à une quête du bonheur, même fugace. La nuit est tombée, le tramway passe près d'un cimetière. " Bonsoir, mes dormeurs " dit la narratrice aux tombes alignées.