LA VILLE EST TRANQUILLE
Drame de 2000 durée 133' Couleur
Réalisation, scénario et dialogues de Robert GUÉDIGUIAN Co-scénariste Jean-Louis MILÉSI Directeur de la photographie Bernard CAVALIÉ Montage de Bernard Sasia
avec Alexandre OGOU Julien SEVAN PAPAZIAN
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Sortie le 17 janvier 2001
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Résumé Marseille, vue d’en haut, est un superbe décor devant lequel un jeune musicien joue sur un petit instrument portatif et fait la quête pour se payer un piano à queue. Et de plus près ? Michèle, ouvrière à la criée aux poissons, s’occupe du bébé de Fiona, sa fille droguée au stade ultime, qu’elle voudrait aider et empêcher de se prostituer pour payer ses doses. Son mari, Claude, chômeur, fréquente l’extrême-droite. Paul trahit ses amis dockers en grève, accepte la prime patronale de licenciement et s’achète un taxi. « Tu as bien fait de les lâcher », lui dit son père, retraité et ex-militant qui ne croit plus à rien. Yves est un urbaniste qui se dit de gauche, ce que ne montre pas son travail ; sa femme, Viviane, qui veut le quitter, est professeur de musique auprès d’autistes ou de détenus. Abderamane, jeune Noir sorti de prison, vient lui dire sa gratitude : il a évolué grâce à ce qu’elle lui a apporté. Michèle revoit Gérard, amour de jeunesse, muré dans son mal-être ; depuis son bar, il se livre à de louches trafics ; elle lui achète de la drogue pour sa fille. De son côté, Paul croise le chemin de Michèle, lui rend service, est attiré par elle, mais ne parvient pas à aller beaucoup plus loin que les rapports de client à prostituée, qu’elle est à l’occasion. Viviane et Abderamane vivent un instant d’abandon et d’amour, mais le jeune homme est abattu ensuite par des colleurs d’affiches d’extrême-droite ; les parents de Paul, eux, découvrent que leur fils est un menteur et un voleur ; Michèle en vient à donner une overdose à sa fille qui souffre, et qui la remercie avant de mourir ; Gérard, qui est aussi tueur à gages, abat un notable, puis, en souvenir de son amour pour Michèle, se suicide en pleine rue après une altercation avec un adolescent ressemblant à celui qu’il a été… Dans une cour de l’Estaque, le jeune musicien joue sur le piano dont il rêvait, qu’il a enfin acquis, alors que tous les voisins l’écoutent avec émotion.
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