LE PETIT GARÇON
Comédie dramatique de 1993
Réalisation et adaptation de Pierre GRANIER-DEFERRE D’après le roman de Philippe LABRO Co-adaptation et dialogues de Colo TAVERNIER Directeur de la photographie Willy KURANT Musique de Philippe SARDE
avec Audrey DUPONT
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Sortie le 01 janvier 1995
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Résumé Fin 1942, il n’y a plus de zone libre en France. Les Allemands envahissent tout le territoire et font irruption dans le village du Tarn où le père de François a conduit sa famille et où il cache, dans la cave de la maison, un couple de réfugiés juifs, les Hertzberg. Malgré les précautions prises, François finit par découvrir l’existence de cette famille traquée, et se lie d’une profonde sympathie avec la petite fille, Georgi, à qui il offre un flacon de parfum de Paris. Régulièrement, il va suivre des cours chez madame Roussel, à qui un jour son père lui fait remettre une lettre, lui conseillant de partir à Paris. En confiance avec la belle répétitrice, il lui parle librement de la présence d’une famille juive chez lui, puis prend peur d’avoir trop parlé. Comme gage de sa discrétion, elle lui donne une mèche de ses cheveux. Entre-temps, un général de la Wehrmacht est venu avec sa suite réquisitionner une partie de la maison. François va devoir apprendre la prudence. Un soir, parlant avec Georgi à travers le soupirail de la cave, il est surpris par le chauffeur du général, que ses explications embarrassées ne laissent pas dupe. Alors qu’une sauvage répression s’exerce à l’encontre des «terroristes», dont trois sont pendus sur la place publique, le général laisse entendre au père de François qu’il a deux jours pour «désinfecter» la cave. Père et fils conduisent alors les Hertzberg en voiture à la frontière. La séparation d’avec Georgi est pour François la révélation d’un sentiment amoureux ignoré jusqu’alors. À leur retour au village, la nuit, la maison abrite une véritable orgie : celle des soldats, la veille de leur départ, avant d’être remplacés par d’autres «qui ne plaisantent pas avec l’hygiène de ce sol», dit le général. Au matin, tout est délabré. François, son père et sa mère prennent le train pour Paris. Ils n’auront jamais la moindre nouvelle des Hertzberg. François a connu son premier chagrin d’amour. Mais, à dix ans, ce ne doit pas être difficile de retrouver la joie de vivre.
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