ADIEU POULET
Policier de 1975 durée 91' Couleur
Réalisation de Pierre GRANIER-DEFERRE D'après le roman de Raf VALLET Scénario et dialogues de Francis VEBER Directeur de la photographie Jean COLLOMB Musique de Philippe SARDE Montage de Jean Ravel
avec
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Sortie le 10 décembre 1975 |
Résumé
Les élections législatives se préparent à Rouen. Les colleurs d'affiches des divers candidats ne se font pas de cadeaux et une nuit, l'un d'entre eux, un garçon de vingt ans, est abattu par les hommes de main d'un autre candidat. En voulant intervenir, un inspecteur de police est lui aussi abattu. Le commissaire Verjeat sait qui a tué son collaborateur. C'est un nommé Portor, repris de justice notoire. Avec l'aide du jeune et bouillant inspecteur Lefèvre, Verjeat s'efforce de prouver la culpabilité de Portor dont il a découvert qu'il faisait partie du service d'ordre de Pierre Lardatte, le candidat du PRU., Parti Républicain Unifié, défenseur, dans ses discours, de l'ordre et de la morale. Il est difficile de prendre en défaut Lardatte, qui dispose de puissants appuis dans la police comme dans le monde politique. Un jour une superbe occasion se présente... Mercier, le père de la jeune victime, occupe le bureau de Verjeat qui donne sur la Place de l'Hôtel de Ville et tient les policiers sous la menace de son fusil. Verjeat appelle Mercier et lui demande les raisons de son geste. En échange de sa reddition, il branche un haut-parleur sur un téléphone. Mercier accuse alors Lardatte devant les centaines de badauds rassemblés sur la place et exige qu'il soit arrêté. Mais Lardatte esquive ce nouveau coup et frappe à son tour. Il obtient la mutation de Verjeat à Montpellier. Pour empêcher ce départ, Lefèvre manipule Marthe Rigaud, tenancière d'une "maison", de façon à ce qu’elle accuse Verjeat et lui – à tort évidemment – de corruption. Le stratagème réussit : le vertueux juge Delmesse, farouche ennemi de la corruption, interdit à Verjeat de quitter Rouen. Jusqu’à ce que son supérieur, le contrôleur général Ledoux le démette de toute responsabilité locale. C’est alors que Ledoux est appelé au domicile de Lardatte, où Portor tient sous la menace d'une arme son "associé" qui l'a lâché, Verjeat à qui Ledoux demande d’arranger les choses, crie dans un haut-parleur : "Verjeat ? Il est à Montpellier, Verjeat !" et part en lançant à Lefèvre : "Adieu poulet".
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