MONA ET MOI
Comédie dramatique de 1989
Réalisation et scénario de Patrick GRANDPERRET Co-scénariste Dominique GALLIENI Directeur de la photographie Louis BIHI Musique de Johnny THUNDERS Montage de Yann Dedet
avec Christopher GIERCKE Olivier OWEN Johnny THUNDERS
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Sortie le 04 avril 1990 |
Résumé Une usine abandonnée, à Ivry, dans la région parisienne. Une partie a été aménagée en centre sportif où des jeunes pratiquent la boxe ou les arts martiaux. C'est le père d'Olivier qui possède l'ensemble des bâtiments ; son fils vit dans ceux qui sont encore déserts avec deux copains, Pierre et Ricky. Pierre se dit artiste parce qu'il aime les livres. Ricky se prétend commerçant ; il élève un python qu'il a baptisé Gaëtan et s'amuse comme un gamin avec un revolver. Quant à Olivier, comme les deux autres, il gratte vaguement de la guitare mais lui, au moins, a le physique d'un rocker. Tous trois ont en commun la passion de la musique rock et lui consacrent le peu de talent qu'ils ont avec l'énergie qui leur reste après avoir bu d'abondance et sniffé la « coke » dont ils font par ailleurs commerce. Pierre aime Mona. Elle était caissière dans un supermarché ; la voilà égérie d'un groupe de « musicos ». Un groupe d'amateurs sans complexe qui saute sur l'occasion de la venue à Paris d'une star anglaise du rock – Johnny Valentine – pour envisager de jouer avec lui en concert. Le manager de Johnny règle l'affaire avec Pierre, qui devra assurer la subsistance du rocker : hôtel, transports, « dope », boissons, argent de poche plus un minimum garanti de 40 000 F par concert. Sans problème, assure Pierre, qui n'a évidemment pas le premier sou pour assumer ses engagements ! Tandis que Mona fait l'entraîneuse dans une boîte et que Johnny se « défonce » à la coke et à l'alcool, Pierre, Ricky et Olivier se mettent en quête de financements. Personne ne veut leur prêter si peu que ce soit, même le père d'Olivier. Alors, il faut employer les grands moyens : voler, pour les revendre, les appareils d'une photographe ; dealer, arnaquer et finalement, pour Olivier, se retrouver en prison. Son père, en venant le récupérer au commissariat, découvre à quoi son fils emploie son temps et promet aux policiers de le reprendre en mains. Et il jette hors de l'usine Pierre et Ricky, qui se défendent : « On est musiciens, c'est normal. » Mona est partie au bord de la mer avec Johnny, dont elle est devenue la maîtresse et a adopté le look punk. C'est Pierre qui l'y a encouragée ; il l'a en quelque sorte échangée contre l'abandon de certaines exigences du rocker – amplis, micros – qu'il ne pouvait satisfaire. Maintenant Pierre rêve de reconquérir sa bien-aimée. Il a d'abord songé la tuer mais Ricky l'a convaincu que cette issue était ridiculement romanesque. Alors, dans le train qui l'emmène vers la côte normande, Pierre imagine que ses retrouvailles avec Mona seront placées sous le double signe de la poésie et de l'amour... Peut-être !
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