MALARIA
Comédie dramatique de 1942
Réalisation de Jean Gourguet Scénario de Georges VALLY et Émile Roussel Dialogues de Paul ACHARD Directeur de la photographie Georges MILLION Musique de Arthur HOÉRÉE
avec Sessue HAYAKAWA
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Sortie le 30 juin 1943 |
Résumé Fraîchement nommé sous-chef de poste à Kaïlé, en pleine brousse, le lieutenant Malfas a du mal à se faire à sa nouvelle affectation; la chaleur, les fièvres et les moustiques ont eu raison de ses nerfs. Il a entamé une idylle avec Madeleine Barral, la femme d'un vieux colon de l'endroit, souffrant, comme lui, de cafard et de solitude. Mais Saïdi, le serviteur fidèle de Barral, surprend un baiser entre eux. Malfas se jure de le faire taire alors qu'une expédition s'organise pour traquer Talak, un bandit qui vient de détrousser un colon. Ginès, le chef de poste, charge Malfas de retrouver le fugitif avec Barral comme guide. La nuit qui précède le départ, Saïdi disparaît. La chasse à l'homme se termine dans le petit village de Kiréï, où Talak est abattu. Au retour, Barral demande à Ginès de faire une enquête sur la disparition de son serviteur. Madeleine rejoint Malfas dans sa case et le supplie de partir et de l'emmener avec lui. Mais Malfas, en proie aux fièvres, la rejette brutalement. Un peu plus tard, on découvre le lieutenant victime de la piqûre d'une fléchette empoisonnée qui appartenait à Barral, tandis que Saïdi reparaît sans une explication. Barral, que l'on savait hostile à Malfas, est accusé de meurtre, mais Malfas, avant d'expirer, innocente Barral en avouant qu'il était à bout de force et s'est donné la mort. Seul Saïdi connaît la vérité; Malfas l'avait blessé avec la fléchette empoisonnée mais le sorcier Kilouaki l'a sauvé et Malfas s'est suicidé par remords. À moins que Saïdi ne se soit vengé... Pour sa propre sauvegarde et pour ne pas ternir l'honneur de son maître, Saïdi gardera le silence.
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