RENÉ LA CANNE
Comédie de 1976
Réalisation et scénario de Francis GIROD Co-scénariste Jacques ROUFFIO D'après les mémoires de Roger BORNICHE Directeur de la photographie Aldo TONTI Musique de Ennio MORRICONE Montage de Eva Zora
avec Stefano PATRIZI
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Sortie le 16 février 1977
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Résumé A Paris, pendant l'Occupation, un voyou, surnommé René La Canne, et Marchand, un policier agent de la Résistance, se font arrêter ensemble par la police allemande. Pour qu'il échappe à la Gestapo, René conseille à Marchand de se faire passer pour un truand, hostile à la police française. De fait grâce à ce subterfuge, leur peine qui aurait pu être très lourde, est commuée en une condamnation au S.T.O. en Allemagne, où on les emploie comme ouvriers dans une imprimerie. Là, les deux complices se conduisent en " french-lovers " et séduisent rapidement deux Allemandes, serveuses de bar et soeurs jumelles. Mais l'arrivée inopinée de Krista, la fiancée de René, interrompt leur paisible existence auprès des " gretchen". Ayant dû tuer un officier allemand pour sauver Krista d'un viol, René part avec elle en une folle cavale. De retour en France, il retrouve ses activités de truand, tandis que Marchand, demeuré seul auprès des Allemandes, s'échappe et rentre au pays pour reprendre du service. A la Libération, Marchand, promu inspecteur, croise au cours d'une virée la belle Krista, tenancière d'une maison close. Il devient son amant à l'insu de René, reconverti, à Marseille, dans l'import-export crapuleux, et auteur d'un important fric-frac chez un Américain du Cap d'Antibes. Pour éviter les remous, Paris envoie sur l'affaire un inspecteur point trop vétilleux qui n'est autre que Marchand. Ayant la même maîtresse et fréquentant la même péripatéticienne, Marchand fait arrêter sans peine René, en laissant toute la gloire à son supérieur, pour conserver l'estime de Krista. Comme à chaque incarcération dont il est l'objet, La Canne réussit à s'évader promptement et reconquiert de ce pas le coeur de sa belle, avant de s'attaquer au casse de Deauville. Monté en grade, Marchand se voit alors confier l'affaire. Toujours au parfum des agissements de René. Marchand préfère récupérer le magot à son profit et passer la frontière suisse, aux côtés de ses inséparables amis.
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