PASSAGE A L ACTE

Psychanalyste ambitieux, réputé pour ses ouvrages, Antoine Rivière entend un de ses patients, Édouard Berg, lui confesser le meurtre de son épouse Laura. Réalité ou affabulation de mythomane ? Rivière répond à la convocation du commissaire Vernant, ami d’enfance, qui l’informe de la mort au volant de celui à qui il a vendu sa Mercedes peu auparavant. Le mentor de Rivière, Meyer, avait lui aussi trouvé la mort en voiture de façon très suspecte. Aurait-on voulu supprimer l’élève à son tour ?

Rivière, désormais, doit empêcher le piège de se refermer sur lui. Berg déclare avoir agi avec la complicité de Nina, dame de compagnie d’un bar de Pigalle qui devait, habillée comme Laura, faire croire au départ de celle-ci au Brésil. Rivière contacte la jeune femme qui, d’abord réticente, lui fixe rendez-vous chez elle. Elle agit ainsi selon les directives de Berg qui, n’ayant plus besoin d’elle, la défenestre. Rivière déjoue le traquenard, d’autant qu’il vient d’identifier, grâce à l’ancienne assistante de Meyer, la vraie personnalité de Berg, nommé en réalité Henri Fontaine, celui-là même que devait épouser une de ses patientes, la riche héritière Isabelle d’Archambault, en proie à l’horreur dans cette relation qu’elle décrivait à l’origine avec passion.

Lors de son ultime affrontement avec Rivière, Berg lui révèle que sa femme, Béatrice, est morte noyée cinq ans plus tôt. Foudroyé, sujet au délire, il fut placé aux soins de Meyer, qui le traita comme un cas, sans humanité. Sa vengeance doit se poursuivre avec la mort de Rivière. Celui-ci tire le premier, et ne fait rien pour innocenter Isabelle qui, accusée à sa place, se pend le soir même. Le voilà détenteur des quatre millions de francs qu’elle avait consenti à lui léguer sur son héritage. Le notaire lui remet également une cassette vidéo sur laquelle Berg déclare avoir tout prévu, jusqu’à cette issue, en parfaite connaissance de la personnalité à double face du psychanalyste qui, toujours dénué de scrupules, épouse son assistante Nathalie.