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L'ENFANCE DE L'ART

 

 

 

Comédie dramatique de 1987 durée 107'

 

Réalisation, scénario et dialogues de Francis GIROD

Co-scénariste et co-dialoguiste Yves DANGERFIELD

Directeur de la photographie Dominique CHAPUIS

Musique de Romano MUSUMARRA

Montage de Geneviève Winding

 

avec

Clotilde de BAYSER

André DUSSOLLIER

Pierre TCHERNIA

Philippe BRIZARD

Bruno WOLKOWITCH

Anne-Marie PHILIPE

Hubert GIGNOUX

Francis GIROD

Olivia Brunaux

Dominique BESNEHARD

Marie-Armelle DEGUY

Hélène ALEXANDRIDIS

Zazie Delem

Mathias Jung

Azize Kabouche

Henri Colpi

Philippe DEMARLE

Christian RIST

Judith Magre

Pierre Gérard

Laurence Masliah

Michel BOMPOIL

Vincent VALLIER

Nelly Alard

Françoise Pinkwasser

Mario Gonzáles

Yves LAMBRECHT

William Cagnard

Patricia Varnay

Régine CENDRE

 

 Sortie le 31 août 1988

 Résumé

 Une classe au Conservatoire d'art dramatique. En juin, les examens et, après une ultime audition, prendront fin trois années de travail, d'exaltation, de rêves : les uns seront comédiens, les autres Marie est la plus douée : ses professeurs lui prédisent un brillant avenir. Ne vient elle pas, déjà, d'être sollicitée par Luc Ferrand, le célèbre cinéaste, pour le rôle principal de son prochain film ? Son ami Simon souhaite qu'elle refuse : d'abord parce qu'il l'aime et ne veut pas la voir nue sur un écran. Ensuite, parce qu'il a besoin, pour être bon sur scène, d'être heureux, dans sa tête et dans son cœur. Mais Marie a choisi : au moment des examens, elle sera au Maroc. Elle y tournera sous la direction de Ferrand avec qui, naïvement, elle croira nouer une liaison durable.

 A Paris, les auditions se succèdent. Jean-Paul, qu'une homosexualité mal assumée a trop longtemps angoissé, donne le meilleur de lui-même avec Ludivine, sa partenaire. Par contre, Martine rate sa prestation : la blessure infligée par Simon lorsqu'il l'a quittée pour Marie n'est toujours pas guérie. Juliette, la sœur de Simon, réussit brillamment son examen d'entrée. Son frère va mal.

 Ferrand et son film triomphent au Festival de Venise. Marie aussi, qui comprend enfin que sa liaison avec Luc s'est achevée en même temps que le tournage. Son avenir est assuré et elle entend le vivre avec Simon. Mais celui-ci ne croit plus en lui : un rôle au théâtre lui a échappé et il n'est même pas capable de simuler une névrose suffisante pour éviter le service militaire. Dans la rue, il est renversé et tué par une voiture. Après son enterrement un de ses camarades confie : "Maintenant, je sais ce qu'il faudra faire " passer " si je dois jouer quelqu'un qui vient de perdre un copain. "