AMEN
Drame de 2001
Réalisation et scénario de COSTA-GAVRAS Co-scénariste Jean-Claude GRUMBERG D’après la pièce “Le Vicaire” de Rolf HOCHHUTH Directeur de la photographie Patrick BLOSSIER Musique de Armand AMAR Montage de Yannick Kergoat
avec Ion CARAMITRU Marcel IURES Sebastian KOCH Ulrich MÜHE Ulrich TUKUR Antje SCHMIDT Justus Von Dohnànyi Friedrich VON THUN Hanns ZISCHLER
|
Sortie le 27 février 2002
|
Résumé
1936. Pour protester contre l’indifférence du monde face aux persécutions de son peuple, un Juif se suicide en pleine séance de la Société des Nations. En Allemagne, Kurt Gernstein, ingénieur chimiste et officier SS, est spécialiste de la désinfection. Il a peine à croire que sa nièce, handicapée mentale, a été gazée. Chef du service technique sanitaire, il est envoyé à Treblinka pour assister aux essais du gaz zyklon B, qui est, en fait, utilisé pour exterminer les Juifs. Bouleversé, il tente de faire intervenir l’attaché d’ambassade suédois auprès des gouvernements anglais et américain. Le nonce du Pape à Berlin refuse de l’écouter. Seul Ricardo Fontana, un jeune jésuite lui propose d’informer le Vatican par l’intermédiaire de son père, proche de Pie XII. Un cardinal lui prête une oreille distraite. Ricardo n’a guère plus de chance avec un envoyé du gouvernement américain. De son côté, Gernstein sabote des livraisons de zyklon B alors que ses supérieurs exigent l’accélération du génocide. Le Pape demeurant toujours muet face aux atrocités commises par les nazis, Fontana fait venir Gernstein à Rome pour obtenir une audience. Preuves à l’appui, il remet un document à l’ambassadeur américain. Le cardinal assure Gernstein des protestations du Vatican auprès de l’ambassade d’Allemagne. Mais devant le silence obstiné du Pape, Fontana arbore l’étoile jaune en signe de protestation, puis rejoint des Juifs emmenés en déportation. Un médecin, qui n’est autre que le supérieur de Gernstein, l’affecte aux fours crématoires. Pour obtenir la libération de Fontana, Gernstein falsifie des documents. Mais le prêtre refuse sa pitié pour connaître le même sort que les déportés. Gernstein rentre alors à Berlin afin de réunir des documents accablants. Fait prisonnier par les Alliés, il est retrouvé pendu dans sa cellule. Ce n’est que vingt ans plus tard qu’il sera réhabilité.
|
|