LA BANDE à BONNOT
Comédie dramatique de 1968 durée 110' Couleur
Réalisation et scénario de Philippe Fourastié Co-scénaristes Jean Pierre Beaurenant, Pierre Fabre et Rémo Forlani Dialogues de Marcel JULLIAN Directeur de la photographie Alain Levent Musique de Jacques Brel Montage de Jacqueline Thiédot
avec François Moro-Giafferi Adolfo Lastretti Eric Schlumberger Victor Serge |
Sortie le 30 octobre 1968 |
Résumé Un groupe d'ouvriers, Callernin - dit Raymond-La-Science - Carouy et Soudy, se séparent du mouvement anarchiste pacifiste, dirigé par Victor Kibaltchiche, pour mener leur propre action violente contre la société bourgeoise. Ils s'adjoignent le concours de Jules Bonnot, mécanicien, qui devient leur chef et celui du poète Octave Garnier et de sa maîtresse, Marie-La-Belge. Puis, le 21 décembre 1911, à Paris, rue Ordener. après avoir volé un véhicule, la bande exécute le premier hold-up en automobile, en tirant sur un garçon de recettes. Ils poursuivent ensuite leur action à Bruxelles où ils échappent une fois encore aux forces de l'ordre en déclenchant une fusillade dans un cinéma. Pendant ce temps, à Paris, la police a arrêté Dieudonné, un anarchiste étranger à leurs méfaits, mais reconnu par la victime comme étant son agresseur. Garnier écrit alors au journal "Le Matin " pour l'innocenter, mais le commissaire Jouin garde Dieudonné en otage, espérant que son amie la Vénus Rouge finira par dénoncer les véritables malfaiteurs. Après quelques mois et de nouvelles actions criminelles de la bande, les espoirs du commissaire sont comblés; il fait arrêter Soudy. Carouy et Raymond-La-Science. Mais Bonnot échappe à la police en faisant le mort après avoir abattu Jouin. Il se réfugie alors avec Garnier et Marie-La-Belge dans un hôtel de Nogent-sur-Marne. Là, ils soutiennent le siège de toutes les polices, exceptionnellement renforcées de zouaves. Les deux hommes sont abattus sur place. On y retrouve la dernière lettre de Bonnot qu'il a rédigée, enveloppé dans un matelas: - "Je suis un homme célèbre".
|
|
|
|
|
|