les histoires d'amour finissent mal en général

Zina, vingt ans, est ouvreuse dans un théâtre parisien, mais rêve de devenir actrice, pour de bon, pas seulement en jouant les bonniches dans des romans-photos. Elle doit épouser Slim, beur comme elle, qui gagne sa vie comme chauffeur de taxi et veut devenir avocat.

Au théâtre, elle lie connaissance avec Frédéric Lombard, acteur principal de la pièce. Il la raccompagne chez elle puis lui envoie des fleurs, disant qu’ils ne doivent plus se revoir. Amoureuse, elle vient le trouver dans sa loge, où il vit en permanence, et y devient sa maîtresse.

Slim survient et les surprend en train de s’embrasser. À huit jours du mariage, il ne veut plus de mensonge. Pour elle, Frédéric représente une chance de réussite dans sa voie, faute de quoi elle s’estime “bonne pour la casse”.

Le metteur en scène Dennard, qui lui avait dans un premier temps laissé entrevoir l’espoir d’un rôle dans son spectacle musical, se ravise finalement, affirmant que la chorégraphe ne veut pas d’elle car elle n’a pas l’expérience requise. Désespérée, se trouvant trop nulle, elle songe à renoncer à tout, à ses ambitions, à Frédéric.

Résolument incapable d’effectuer des choix, elle se laisse gagner par le temps et par la lucidité de Slim, qu’elle ne saurait quitter. Pourtant, Frédéric avait raison: elle n’est vraiment pas faite pour le mariage. Le jour de la cérémonie, elle s’éclipse, erre dans les rues, appelle Frédéric, le fait venir... Pour lui, il est trop tard. Il la ramène à la mairie, mais tout le monde est déjà reparti. Elle aborde un automobiliste, lui demande de l’emmener n’importe où. Il est musicien, et se rend à Marseille pour y enregistrer sa dernière œuvre...