PENSION MIMOSAS
Drame de 1934 durée 109' n&b
Réalisation et scénario de Jacques FEYDER Co-scénariste et dialoguiste Charles SPAAK Directeur de la photographie Roger HUBERT Musique de Armand BERNARD
avec Bernard OPTAL
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Sortie le 18 janvier 1935 |
Résumé À Nice, dans les années trente; une petite pension, tout ce qu'il y a de plus famille, est tenue par le couple Noblet. Lui, Gaston, est un peu brouillon, un peu distrait, au demeurant le meilleur homme du monde, elle, Louise, est l'âme de cet hôtel qui accueille surtout des joueurs, empressés à courir au casino éprouver leurs martingales. Les Noblet acceptent de recueillir un petit garçon, Pierrot, dont le père est frappé de prison. Louise et Gaston éprouvent du chagrin quand, le père vient reprendre son enfant. Toutefois les liens ne sont pas coupés et Pierrot grandit. Devenu Pierre, il continue à écrire à Louise, sa " marraine". Celle-ci s'inquiète pourtant. Pierre, dans ses lettres affectueuses, réclame toujours de l'argent. Mme Noblet décide de se rendre à Paris et là, retrouvant son garçon dans un bar, elle constate qu'il s'est dévoyé et que l'influence de Nelly, sa maîtresse, aggrave encore les choses. Le hasard veut qu'à la suite d'une querelle Pierre soit forcé de quitter Paris. Il rejoint Nice, il retrouve la pension " Mimosas ", les douces habitudes d'autrefois, la vie sans problèmes. Pas tout à fait, car Louise est envahie peu à peu et sans s'en douter d'un trouble devant le jeune homme. Tandis que celui-ci semble se ranger, Louise inconsciemment essaie de se rendre attirante, enveloppante. Mais elle ne peut lutter contre Nelly qui vient rejoindre Pierre et celui-ci vole pour elle. D'abord sa bienfaitrice, ensuite son patron. Louise Noblet va alors essayer de sauver le malheureux. Elle arrive d'abord à éloigner Nelly que son ancien protecteur emmène, elle va jouer ensuite au casino, gagne la somme désirée. Pendant ce temps, Pierre a avalé du véronal. Par la fenêtre ouverte, le vent joue avec les billets de banque, les éparpille, les disperse autour de Louise, prostrée.
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