Comédie de 1928

Réalisation et scénario de Jacques FEYDER

Co-scénariste Charles SPAAK

D'après la pièce de Robert de FLERS et Francis de CROISSET

Directeurs de la photographie

Georges PÉRINAL et Maurice DESFASSIAUX

avec

 Suzanne Verrier, petite ballerine du corps de ballet de l'Opéra, est entretenue par le comte de Montoire-Grandpré, riche politicien conservateur, représentant de la Droite à la Chambre. Un jeune électricien du théâtre, Jacques Gaillac, tombe amoureux d'elle. Une intrigue se noue.

 Pour les beaux yeux de Suzanne, Jacques se lance dans la politique. Une grève des transports lui donne l'occasion de montrer son ardeur syndicaliste. Il est élu député, puis ministre du Travail.

 Suzanne, éblouie par son ascension, devient sa maîtresse. Les jeux de l'amour et du pouvoir tourneront pourtant à l'avantage du comte. En effet, ce dernier parvient à renverser le gouvernement, alors même que Gaillac se trouve en province pour l'inauguration d'une cité ouvrière.

 Ayant perdu son siège, le jeune homme, que le virus politicien n'a pas quitté pour autant, accepte une mission d'ambassadeur à Genève. Son éloignement de Paris incite Suzanne à revenir à son ancien protecteur, trop heureux de la retrouver. Mais il n'est pas dit que ce soit pour toujours...