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LE GRAND AMOUR

 

 

Comédie de 1968 durée 87' Couleur

 

Réalisation, scénario et dialogues de Pierre Étaix

Co-scénariste et co-dialoguiste Jean-Claude Carrière

Directeur de la photographie Jean Boffety

Musique de Claude Stieremans

Montage de Henri Lanoë

Décors de Daniel Louradour

Costumes de Daniel Louradour

Ingénieur du son Jean Bertrand

 

avec

Pierre Étaix

Nicole Calfan

Denise Péronne

Alain Janey

Annie Savarin

Luc Delhumeau

Micha Bayard

Renée Gardès

Jacqueline Rouillard

Magali Clément

Ketty France

Georges Loriot

Georges Montax

Odette Duc

Marie Marc

Martine Leclerc

Louis Maiss

Billy Bourbon

Claude Massot

Jane Beretta

Emile Corya

 

Sylvie Delalande

Stéphanie Drobner

Annie Fratellini

Gino Fratellini

Sandra Fratellini

Tino Fratellini

Mad Letty

Paule Marin

Judith Pauwels

Josette Poirier

Vicco von Bülow

Ralph Zavatta

 

Sortie le 21 mars 1969

Résumé

 Lors de la cérémonie de mariage qui va lier pour la vie Pierre à Florence, le futur époux se remémore comment il en est arrivé là. II revoit brièvement sa jeunesse, ses deux petites amies qu'il invitait parfois ensemble, puis sa première rencontre avec Florence.

 Il s'était vite habitué à sortir très souvent avec elle. Peu de temps après, il se trouvait littéralement adopté par la famille de Florence, tant par sa mère, une bourgeoise satisfaite de sa vie présente, que par son père, si fier de sa petite usine de tannerie.

 Avant qu'il ait eu le temps de dire « ouf », Pierre se retrouve fiancé et enfin dans cette église où il va prononcer le oui fatidique. La vie du petit couple commence, Pierre occupant un important poste de direction à l'usine de son beau-père. Il coule une existence tranquille et heureuse entre les dîners avec belle-maman, les soirées devant la télévision, les signatures de lettres et de chèques qui constituent le plus gros de son travail.

 Les commères ont beau parler : c'est le bonheur, un bonheur presque sans nuage. Et c'est là sans doute où le bât blesse : cette absence de nuage ne va pas tarder à peser lourdement sur le climat conjugal de Pierre et de Florence.

 Et le jour où la vieille secrétaire de l'usine est remplacée par une charmante enfant en mini-jupe, c'est pour Pierre une révélation ; il est passionnément amoureux. La nuit, il rêve que son lit, progressant sur les autoroutes comme une voiture, est hélé par une ravissante auto-stoppeuse qui n'est autre que la jeune secrétaire.

 En peu de temps, il ne pense plus qu'à elle. Alors que sa femme fait un court séjour à Florence, Pierre invite la secrétaire dans un luxueux restaurant. Mais la différence d'âge est telle qu'en lui parlant, Pierre se sent vieillir. En la raccompagnant chez elle, il lui avoue : « Je ne vous aime pas. » Et, attendant sa femme sur le quai de la gare, il est sûr que désormais elle occupera toutes ses pensées.