LE PAQUEBOT "TENACITY"
Comédie dramatique de 1934 durée 85' n&b
Réalisation et scénario de Julien DUVIVIER Co-scénariste Charles VILDRAC D'après sa pièce Directeurs de la photographie Nicolas HAVER, Armand THIRARD, WILLY et Christian MATRAS Musique de Jean WIENER Montage de Marthe Poncin
avec Jeanne DUC
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Sortie le 29 juin 1934
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Résumé
Dans Paris en proie à la crise, les films exotiques du samedi soir font rêver et des annonces mirifiques prétendent qu'au Canada, tout, est possible. Ainsi Bastien, un ouvrier, veut-il persuader son ami le timide Ségard, de partir là-bas avec lui. Ils gagneront toujours plus qu'avec la figuration de cinéma qu'ils en sont réduits à faire avec d'autres chômeurs. Ségard hésite, laisse le sort dire oui à sa place et les deux candidats à l'exil se retrouvent au Havre pour prendre le paquebot " Tenacity". Ils doivent attendre quelques jours et rencontrent le pittoresque père Hidoux, mi-clochard, mi-travailleur à temps partiel, qui revendique hautement sa liberté. Il leur conseille de loger à la pension Cordier. Effectivement, la patronne cuisine bien et la serveuse, Thérèse, est gentille. Ils font la fête " Chez Louisette ", un bouge où Bastien rencontre la belle Émilienne. Le jour dit les deux amis embarquent, avec quelques regrets pour Ségard, très attiré par Thérèse. Comme dit la chanson, " le départ c'est le renouveau ! " Mais le bateau tombe en panne, revient à quai pour une semaine au moins Et Bastien prête maintenant attention à Thérèse, Ségard accentue sa cour pour maintenir son avantage. Un soir, pourtant Bastien, seul avec la jeune fille, la fait boire et elle se donne à lui. Ségard ne se doute de rien. Thérèse éprouve des remords, Bastien aussi pour qui, jusqu'à présent, toutes les femmes se ressemblaient Il décide de ne plus partir et de faire sa vie avec Thérèse. Il en avertit Ségard par une lettre qu'il lui fait remettre peu avant le départ par le père Hidoux, " L'amour, c'est plus fort que tout ", écrit-il pour se justifier. Ségard, déçu en amitié et en amour, dit à Hidoux : "c'est la première fois qu'un vrai désir me vient de partir". Le bateau largue les amarres, pour de bon, cette fois, " Les chagrins traînent sur le quai, c'est défendu de les embarquer ", dit la complainte qui accompagne son départ.
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