LA MACHINE
Fantastique de 1994
Réalisation, scénario et dialogues de François DUPEYRON D’après le roman de René BELLETTO Directeur de la photographie Dietrich LOHMANN Musique de Michel PORTAL Montage de Noëlle Boisson
avec Erwan BAYNAUD Patty HANNOCK Natalia WOERNER
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Sortie le 30 novembre 1994 |
Résumé
Psychiatre d’un établissement spécialisé dans l’internement de dangereux criminels, Marc Lacroix est résolu à tenter avec l’un d’eux, Zyto, l’expérience de cohabitation de cerveaux et de personnalités que doit lui permettre la redoutable machine dont il est l’inventeur. En réalité, chacun se retrouve dans la peau de l’autre, et le psychopathe meurtrier revêt l’apparence du respectable docteur, ce dont il profite pour usurper son rôle tant au travail qu’au foyer familial. Marc, reclus à la place de son patient, s’échappe et se réfugie chez sa maîtresse Marianne qui, d’abord apeurée, se laisse convaincre de sa véritable personnalité. Elle seule en effet était informée de son projet insensé. Affolée, elle court prévenir Marie, l’épouse de Marc, du danger qu’elle court à rester auprès de l’homme qui désormais n’est plus celui qu’elle croit. Bien sûr incrédule et n’attendant qu’une occasion pour ridiculiser cette rivale, Marc mène double vie au grand jour, Marie ne trouve rien de mieux que de relater les dires de cette dernière à Marc / Zyto qui, peu après, se précipite chez elle. Il la trouve seule, et l’ajoute au nombre de ses victimes, toutes des femmes égorgées ou éventrées. C’est alors que le vrai Marc téléphone chez Marianne. Zyto répond, l’informe cyniquement de son crime et lui propose une entrevue. Au cours de celle-ci, Marc le menace d’une arme et le conduit à son laboratoire secret pour procéder au rétablissement des cerveaux. Mais Zyto parvient à s’enfuir, et, sachant le corps de Marc atteint d’un cancer sans rémission possible, échafaude un plan diabolique : il va transférer son cerveau dans le corps du petit Léonard, onze ans, fils de Marc et Marie, après avoir convaincu l’enfant d’essayer avec lui cette machine de simple «remise en forme». Marie accepte que «Léonard» dorme avec elle… elle est éventrée à son tour. Finalement chacun va réintégrer son vrai corps. Ne sachant plus qui il est, Marc ira attendre la mort dans son institution, mais comme patient cette fois, avec l’espoir que son fils saura lui pardonner.
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