LES ROQUEVILLARD
Drame de 1943 durée 85' n&b
Réalisation et scénario de Jean DRÉVILLE D'après le roman de Henry BORDEAUX Co-scénariste et dialoguiste Charles EXBRAYAT Directeur de la photographie Robert LE FEBVRE Musique de Maurice THIRIET Montage de Monique Bonnot et Henri Rust
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Sortie le 28 juillet 1943
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Résumé
M François Roquevillard, chef d'une famille respectable de Chambéry, dont les membres honorent le barreau de père en fils, voit soudain le malheur fondre sur les siens. Son fils aîné, Maurice, oubliant les principes dans lesquels il a été élevé et cédant à une liaison coupable, a fui en Italie avec la belle Édith Frasne, épouse d'un notaire réputé de la ville. L'idylle durera un an. Réalisant son erreur, le jeune homme revient au pays, laissant à un sculpteur de ses amis, Siccardi, le soin d'annoncer à sa maîtresse son départ et la fin de leur amour. Mais le scandale rebondit, car M Frasne, pour venger son honneur bafoué, porte plainte en abus de confiance contre les fugueurs, sur les conseils de son premier clerc, le rusé Philippeaux. Il fait valoir que le soir même où le couple a quitté Chambéry, une somme de 200 000 francs a été volée dans le coffre de son étude. M Roquevillard - dont la femme, Valentine, ne tardera pas à mourir de chagrin - fait face à l'envie et à la haine, avec l'aide de sa fille, Marguerite, qui croit en l'innocence de son frère, bien que dans la tourmente elle ait dû renoncer à de riches fiançailles. Quelques amis fidèles les soutiennent dans l'épreuve : le vieil oncle Étienne, le bâtonnier Hamel et la jeune Jeanne Sassenay, qui aime Maurice en secret. Le procès a lieu, opposant Me Porterieux, avocat de Frasne, à François Roquevillard. Ce dernier, assisté de Me Bastard, assure avec fougue la défense de son fils; il saura, dans un pathétique appel aux sentiments nobles d'une vieille race de paysans et de juristes, faire éclater la vérité. La seule coupable était en effet la perfide Édith, qui avait commis le vol pour compromettre son amant.
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