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LE VISITEUR

 

 

Comédie dramatique de 1946 durée 90' n&b

 

Réalisation de Jean DRÉVILLE

Scénario et dialogues de Jean-Bernard LUC

Directeur de la photographie André THOMAS

Musique de René CLOËREC

Montage de Monique Bonnot

Décors de René Renoux

Ingénieur du son Jean Rieul

 

avec

Pierre FRESNAY

Antoine BALPÊTRÉ

Jean DEBUCOURT

Michel VITOLD

Edmond BEAUCHAMP

Michel BARBEY

Charles LAVIALLE

Robert Le FORT

Max DEJEAN

Simone SYLVESTRE

Jean-Pierre Méry

Beretta

 

Jean BESOMBES

Roger DUBOIS

Pierre Genu

Roger LAUGIER

Maria Maya

Pascal TABARY

les Petits Chanteurs à la Croix de Bois

 

Sortie le 04 décembre 1946

 

Résumé

 Un inconnu en moto se présente une nuit à l’orphelinat du Clos Fontaine. Le directeur, le vieux Loubergé, l’accueille avec déférence et enthousiasme : il s’agit de maître Sauval, l’avocat dont les dons réguliers lui permettent de faire vivre son établissement.

 Sauval s’est réfugié à l’orphelinat de son enfance parce qu’il est recherché par la police pour le meurtre d’un de ses confrères. Loubergé est tout fier de présenter leur bienfaiteur à ses petits pensionnaires, mais Sauval se lasse très vite de cette idolâtrie dont il est l’objet.

 Sous prétexte d’emmener les enfants visiter Paris, il tente de renouer avec sa maîtresse afin de fuir à l’étranger, et évite de peu le piège que la police lui a tendu avec la complicité de la jeune femme.

 De retour au Clos Fontaine, il avoue la vérité à Loubergé : il n’a jamais été le grand avocat d’assises dont parlait le vieux directeur, mais une crapule qui vivait d’affaires louches et d’escroqueries.

 Peu après, la police surgit, avertie par la maîtresse du fugitif. Les enfants s’interposent pour lui permettre de fuir. En désespoir de cause, l’inspecteur décide de leur dire la vérité. Sauval se constitue alors prisonnier, à la condition de bénéficier d’une heure de sursis : après avoir déclaré qu’il s’était trompé, l’inspecteur se retire avec ses hommes.

 Loubergé continuera d’entretenir chez ses pensionnaires l’image idéalisée de maître Sauval, qui fait ses adieux à l’orphelinat. Une voiture de police l’attendra un peu plus loin sur la route, à l’abri des regards. Le jeune Clarence, qui seul l’a percé à jour, gardera son secret.