LA SENTINELLE ENDORMIE
Comédie de 1965
Réalisation de Jean DRÉVILLE Scénario et dialogues de NOËL-NOËL Directeur de la photographie Pierre PETIT Musique de Georges AURIC
avec René ARRIEU
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Sortie le 21 janvier 1966
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Résumé
Mai 1812 : les troupes de Napoléon, en route vers la Russie, défilent devant la maison du docteur Mathieu au moment où celui-ci, fervent républicain, complote avec Villeroy et Queffelec, des royalistes, un attentat contre l'empereur qui va dormir à Châlons. En partant, il confie à Constance et à son mari Florin, ses domestiques, le soin de veiller sur la vertu de sa fille Mathilde, que courtise Nicolas, un cousin. Ce dernier, dessinateur de talent, est un admirateur de l'Empereur - dont il compte rejoindre sous peu la garde d'honneur - comme le sont Toni, le petit frère de Mathilde, et Florin, l'ancien combattant qui, endormi lors d'une garde, fut réveillé par le "Petit Tondu " pour une conversation légendaire... Dans l'après-midi, un colonel, Marton, vient réquisitionner la maison pour y loger, dit-il, le maréchal Davout. En réalité, c'est l'Empereur qui a modifié le lieu de son étape en apprenant l'existence du complot de Châlons ! Tenue à l'écart, la maisonnée s'installe sur des lits de camps, ignorante de la véritable identité de son hôte. Mais Villeroy est au courant et s'arrange pour déposer, dans la chambre de Mathilde et Toni, une charge explosive dont, heureusement, le garçonnet, en jouant, détraque le mécanisme. Plus tard, l'enfant va découvrir, avec Nicolas, que leur hôte n'est autre que leur idole ! En même temps, Florin met la main sur des journaux séditieux prouvant que son maître est un terroriste ! Survient alors le docteur, qui a tôt fait de savoir, lui aussi, que son pire ennemi dort dans son lit... On lui apprend que Villeroy a laissé une étrange valise : révolté, Mathieu se hâte de la faire exploser dans son jardin et, pour cet acte héroïque ( !) se voit décoré par l'Empereur reconnaissant... Désormais convaincu qu'on ne défend pas ses idées en risquant la vie d'innocents, le bon docteur n'en conserve pas moins ses options républicaines: lors de son entrevue avec Napoléon, il a obtenu l'affectation de Nicolas dans... une académie de peinture et dérobé la tabatière du tyran!
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