PONETTE
Drame de 1995
Réalisation et scénario de Jacques DOILLON Collaboration au scénario Bruno COMPAGNON Directeur de la photographie Caroline CHAMPETIER Musique de Philippe SARDE Ingénieur du son de Jean-Claude Laureux
avec Henri BERTHON Matiaz BUREAU CATON Carla IBLED Luckie ROYER Delphine SCHILTZ et les enfants de l’école de Saint-Auban-sur-l’Ouvèze |
Sortie le 25 septembre 1996
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Résumé
Ponette, quatre ans, sort de l’hôpital avec un bras dans le plâtre. Elle vient d’échapper à l’accident dans lequel sa mère, qui conduisait la voiture, est morte. Son père la confronte à la réalité mais la fillette ne l’accepte pas, sûre qu’elle retrouvera celle dont l’absence lui est insupportable. Ponette vit chez sa tante, à la campagne. Elle se tient parfois à l’écart de Delphine et Matiaz, ses cousins, et attend la nuit avec impatience car, dit-elle, sa mère lui parle. Sa tante essaie de la raisonner puis lui inculque quelques principes religieux, la mort de Jésus, la Résurrection. La petite fille veut que la morte revienne tout de suite. Son obstination et sa douleur la poussent à fuguer. Son père la retrouve. Furieux, il lui explique la mort d’une toute autre manière, sans résurrection possible. Ponette et ses cousins vont à l’école. La fillette en reste à son idée fixe, se méfiant désormais de la religion. Pourtant, la chapelle de l’école l’attire et, lorsqu’elle apprend qu’Ada, une fille un peu plus âgée, se dit «enfant de Dieu», elle la rencontre, se soumet à des épreuves pour le devenir et, pense-t-elle, revoir ainsi sa mère. Malgré son acharnement, rien ne se produit. Perturbée par les paroles méchantes d’un camarade, mais réconfortée par Matiaz, Ponette se rend seule sur la tombe de sa mère, lui parle, gratte la terre… Et sa mère est là, avec elle, lui demande de continuer à jouer, de ne plus être triste ! Comme il fait froid, elle donne un pull rouge à Ponette. La petite fille rejoint son père et lui raconte tout. «J’ai même pas eu peur» dit-elle, à nouveau confiante en la vie et toujours vêtue de rouge…
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