MONSIEUR FABRE
Historique de 1951
Réalisation, scénario et dialogues de Henri DIAMANT-BERGER Co-scénariste Jack KIRKLAND Co-dialoguiste André GILLOIS Directeur de la photographie Claude RENOIR Musique de Hubert d'AURIOL
avec Espanita CORTEZ Albert CULLOZ Catherine Culloz
|
Sortie le 26 septembre 1951 |
Résumé Avignon, 1861. Professeur dans un collège, Jean-Henri Fabre consacre ses loisirs à l'étude de l'anatomie et du comportement des insectes. En dépit de son extrême modestie, l'entomologiste – encouragé par son ami le philosophe anglais John Stuart Mill – se décide à consigner par écrit le résultat de ses travaux qu'un éditeur parisien, Charles Delagrave, publiera, livre après livre, avec un succès croissant. La renommée de Fabre lui vaut la visite, en Avignon, du ministre de l'instruction publique, Victor Duruy, au moment même où le directeur du collège, hostile à ses méthodes d'enseignement qu'il juge trop libérales, s'apprêtait à le congédier. Fabre est convié à Paris pour y recevoir la Légion d'Honneur, des mains de l'empereur Napoléon III. Le récipiendaire s'y rend après bien des hésitations; il fuit en effet honneurs et mondanités et répugne à quitter, fût-ce brièvement, sa famille. Il règne sur celle-ci avec une sévérité qui masque pudiquement son amour pour Marie, sa fidèle épouse, Antonia, sa fille aînée – dont il tente de retarder l'inévitable mariage – Jules, son fils, qui partage sa passion pour la nature, et ses trois autres enfants. Après la chute de l'Empire, en 1870, Fabre quitte l'enseignement pour se consacrer totalement à la science. La disparition prématurée de Jules, le décès de Marie, un second mariage et de nouvelles naissances obscurciront et illumineront tour à tour l'existence de l'homme et du savant, monsieur Fabre, auquel le Président de la République, Raymond Poincaré viendra, le 15 octobre 1913, exprimer officiellement la reconnaissance de la France.
|
|
|
|