BERTRAND CŒUR DE LION
Comédie de 1950 durée 105' n&b
Réalisation, scénario et dialogues de Robert Dhéry Directeur de la photographie Henri DECAE Musique de Gérard CALVI
avec Marthe SERRES Franck DAUBRAY
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Sortie le 04 mai 1951
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Résumé Cœur-de-Lion ? On devrait plutôt dire " peur-de-lion " ! Car Bertrand n'est pas du genre à inquiéter qui que ce soit. Ce sanglier, par exemple, devant qui notre "héros", pourtant garde-chasse, fuit à toutes jambes. Garde-chasse ? Parlons-en ! Bertrand aime les lapins au point de ne pas tolérer qu'on les tue. Alors, il les emmène chez lui, les nourrit et son patron, le baron, n'en rencontre plus un seul lors de ses parties de chasse. Par contre, Bertrand pardonne bien vite à un étrange braconnier qui a pourtant pris un lapin au collet : il faut préciser que c'est une femme, Anne, protectrice, elle aussi, des lapins.. Au village, c'est l'émoi à la gendarmerie. Le terrible Paulo la Paluche s'est évadé; il est l'assassin présumé de l'ancien garde-chasse. Au château, c'est la fête. Le baron et son épouse reçoivent un compositeur tyrolien, Hans, et le soir du concert, c'est Bertrand qui tourne les pages de la partition. Mais le garde-chasse a trop bu. Il renverse la crème au chocolat, hoquette en rythme, avale le diapason, s'essuie les mains sur la robe de la chanteuse... Et puis on découvre qu'Anne est la soeur de Paulo, que celui-ci est faux-monnayeur mais qu'il n'est pas l'assassin du garde-chasse puisque c'est le baron le vrai criminel et que sa femme est sa complice... De quoi faire perdre le nord à un pauvre brigadier de gendarmerie. Mais pas à Bertrand qui s'est toujours trouvé là où il fallait, quand il fallait - même si c'était par hasard - pour avoir l'air d'un héros, à la manière de ce toréador dont il mime les exploits devant Anne éblouie...
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