LA MALADIE DE SACHS
Comédie dramatique de 1999
Réalisation, scénario et dialogues de Michel DEVILLE D’après le roman de Martin WINCKLER Co-scénariste Rosalinde DEVILLE Directeur de la photographie André DIOT Musique de Jean-Féry REBEL Montage de Andréa Sedlackova
avec Sandra CHÉRES Jeanne VICTOR Sylvie Ferro Catherine Boisgontier Delphine Brimbeuf Michelle Brûlé Gilles Charmot Bénédicte Flatet Claire Hammond Christian Neupont Noëlle Boissonet Elisabeth Potier Dan Réache Serge Riaboukine Patrick Coulais Valérie Tchéou Jean-Marc Doniat Céline Thiou Frédéric Withal Dorian Lambert Marie Trawinska Bernard Martin Elise Rouleau Philippe Réache Stéphane Richardeau Béatrice Serrette
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Sortie le 22 septembre 1999
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Résumé
Bruno Sachs est l’unique médecin généraliste de la commune où il exerce. La salle d’attente de son cabinet médical ne désemplit pas. Certains de ses patients sont réguliers, comme M. Guénot, qui vient juste faire renouveler ses prescriptions et qui verrait bien le médecin marié, ou les époux Renard : elle ne cesse de se plaindre alors que son mari, peu loquace, est plus malade qu’elle. D’autres annoncent d’emblée qu’ils n’ont rien ; ceux-là ont simplement envie de confier à l’oreille attentive du praticien leurs angoisses ou leurs peines de cœur. Ainsi Mme Calvino, dont l’amant, le docteur Boulle – qui remplace parfois Sachs – remet toujours à plus tard sa décision de divorcer ; ou Annie et sa mère, une enseignante, qui ne se supportent plus parce que la première voudrait vivre avec son père alors que le couple est séparé. Mme Leblanc tient avec compétence le carnet de rendez-vous du docteur Sachs : visites à domicile, gardes de nuit, permanences du week-end. Et, aussi, les IVG à l’hôpital de la ville voisine à l’occasion desquelles il a fait avorter Pauline Kasser, une jeune rédactrice qui lui dira plus tard : « Vous me plaisez », avant de s’installer chez lui pour ne plus le quitter. Des consultations à domicile, chez Mme Destouches aux jambes rongées d’ulcères et dont le fils est handicapé et alcoolique ; chez M. Deshoulières, qui fond en larmes en comptant les jours qui séparent son épouse, cancéreuse, d’une mort annoncée. Et tant d’autres, femmes, enfants, vieillards, malades imaginaires, curables ou en phase terminale – comme cet homme, dont le cœur doit être opéré d’urgence et qui choisit de mourir en paix chez lui – qui mobilisent l’énergie et les pensées de Bruno Sachs. Lorsqu’il dispose d’un peu de temps, il lit, écoute de la musique, le consacre à Pauline ou à l’écriture. Car Bruno garde la trace écrite de toutes ses consultations, traduit en mots et en réflexions ses scrupules, ses remords, son impuissance. Ce journal de bord d’un médecin de campagne, que Pauline a lu avec émotion et fierté, donnera naissance à un livre, « La Maladie de Sachs ». Et la jeune femme portera avec bonheur les enfants de son auteur, qui sait mieux que quiconque que leur vie, comme celle de ses malades, sera hérissée d’embûches auxquelles il n’est pas de meilleurs remèdes que l’écoute, la compassion et l’amour.
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