SYMPHONIE POUR UN MASSACRE
Policier de 1963
Réalisation, scénario et dialogues de Jacques DERAY D’après le roman de Alain REYNAUD-FOURTON Co-scénaristes et co-dialoguistes José GIOVANNI et Claude SAUTET Directeur de la photographie Claude RENOIR Musique de Michel MAGNE Montage de Paul Cayatte
avec Daniela ROCCA Marcel PAGLIERO Billy KEARNS Claude CERVAL
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Sortie le 02 août 1963
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Résumé
Paoli, Valotti, Clavet et Jabeke sont associés dans l’affaire d’un cercle de jeux, couverture d’activités illicites. Le caïd marseillais Repellini leur offre un important stock de drogue contre cinq cent mille dollars qui pourront leur rapporter le double. Une fois réunie, la somme est convoyée de Paris à Marseille par Moreau, cinquième associé de l’opération, qui au retour devra ramener la drogue. Mais Jabeke a décidé de faire cavalier seul. Censé être à Bruxelles, il s’y installe ostensiblement dans un grand hôtel puis rentre discrètement à Paris et prend le même train de nuit que Moreau. Il surprend celui-ci dans son sommeil, le tue, dérobe la mallette de billets, descend à Lyon où il a préalablement laissé sa voiture et regagne Bruxelles juste à temps pour se faire livrer le petit-déjeuner dans sa chambre. À l’annonce par la presse de la découverte du corps, Paoli le doyen convoque ses troupes. Jabeke arrive le premier et, dans la discussion, se trahit. Pour son salut, il doit poignarder Paoli, puis fait mine d’arriver en retard lorsque les deux autres sont parvenus à leur tour sur les lieux, les laissant croire à un mystérieux règlement de comptes. Pour écarter toute enquête, ils font disparaître le corps et s’apprêtent à financer le train de vie du solitaire Paoli, dont la disparition doit passer inaperçue. Deux clients américains du cercle de jeux font sauter la banque. Chacun des trois associés doit rassembler tous les fonds possibles pour couvrir la dette. Jabeke prélève sa part dans la mallette, ignorant que Clavet, pris de court, avait versé des faux dollars. Une partie de ceux-ci se glisse dans la liasse remise de bonne foi par Valotti aux deux Américains; ceux-ci, des banquiers, ne se laissent pas abuser. Vite clos, l’incident a néanmoins conduit Clavet à conclure à la culpabilité de Valotti, ce dont il fait part à son épouse Madeleine. Jabeke prend peur et tue Clavet, avant d’être démasqué par Valotti pour avoir laissé traîner dans sa voiture un journal lyonnais daté du jour de la mort de Moreau. L’ultime explication entre les deux hommes tourne à l’avantage de Jabeke qui, tirant le premier, n’a plus qu’à se rendre au domicile de Valotti afin d’y récupérer le contenu de la mallette que celui-ci lui avait dérobé. À lui alors les beaux jours avec sa maîtresse Hélène, veuve de… Valotti ! Décidée à venger son époux, Madeleine attend au sortir de l’immeuble et fait feu sur celui qu’elle croit être Maurice Valotti.
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