DOUCEMENT LES BASSES
Comédie de 1970
Réalisation et co-adaptation de Jacques DERAY Scénario, adaptation et dialogues de Pascal JARDIN Directeur de la photographie Jean-Jacques TARBÈS Musique de Claude BOLLING
avec André BOLLET Georges ASS Marc CAUVY Miranda CAMPA
* Cascadeur |
Sortie le 09 avril 1971 |
Résumé
Après la mort, sept ans auparavant, de sa femme Rita, le musicien Simon Médieu s’est fait prêtre et vit retiré, depuis, dans une petite cure bretonne où il aspire à la sérénité en jouant de l’orgue pour les veuves de marins. C’en est fini de sa tranquillité le jour où survient le proxénète Francisco, qui lui annonce être le nouvel époux de Rita. Celle-ci est en effet bel et bien vivante. Elle avait voulu disparaître de la vie de Simon, qu’elle rendait trop jaloux et dont elle perturbait la carrière. Mais, depuis, elle a changé d’avis, et Francisco le supplie de la reprendre. Simon, fortement troublé — d’autant que la belle mène une vie de petite vertu au cabaret “Le vieux pirate” — confie son problème à l’évêque, qui lui laisse entendre que cette nouvelle situation est propre à le délier de ses vœux, pour autant qu’il le souhaite. Or Simon est réticent, et son entrevue avec Rita au cabaret se termine en bagarre générale. Simon en vient même à se demander si les femmes ont une âme et à regretter qu’un concile ait d’autrefois répondu par l’affirmative! Rentrant de nuit en mobylette, il subjugue deux gendarmes en obtenant, sur son ordre, le silence des crapauds d’un marais. Au cours d’un virulent sermon, il désigne Rita en clamant qu’il ne connaît qu’un régime totalitaire: la femme. Même l’évêque estime qu’il est allé trop loin et joint sa voix à celles de Rita et Francisco en l’exhortant à choisir. Le poursuivant sur le clocher, Rita sait trouver les arguments convaincants pour lui faire assumer des sentiments qu’il ne saurait plus longtemps dissimuler. Officiellement autorisé à reprendre la vie laïque, il dit adieu à ses fidèles veuves. Mais c’est alors Rita qui, à nouveau apeurée, s’est tournée vers la vie monastique, dans un couvent de Benédictines de la Petite Chartreuse. Il se précipite pour l’en sortir, menaçant. Les couventines, soudain affolées par ce mirage de liberté, s’engouffrent derrière eux, leur demandant de les attendre...
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