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RUE DES PRAIRIES

 

   

 

Comédie dramatique de 1959 durée 87' n&b

 

Réalisation et scénario de Denys de LA PATELLIÈRE

Co-scénariste et dialoguiste Michel AUDIARD

D'après le roman de René LEFÈVRE

Directeur de la photographie Louis PAGE

Musique de Georges VAN PARYS

Montage de Jacqueline Thiédot

 

avec

Jean GABIN

Marie-José NAT

Claude BRASSEUR

Roger DUMAS

Renée FAURE

Paul FRANKEUR

Louis SEIGNER

Jacques MONOD

Bernard DHÉRAN

Alfred ADAM

François CHAUMETTE

Guy DECOMBLE

Jacques Marin

Paul Mercey

Pierre VERNIER

Jacques HILLING

Bernard MUSSON

Max Montavon

Dominique Page

Roger Tréville

Gaby Basset

Albert Dinan

Pascal Mazzotti

Denise Kerny

Julien Maffre

Charles BOUILLAUD

Dany Jacquet

Pierre Leproux

Émile Genevois

Marcel Loche

Gabriel Gobin

Max Amyl

Émile Riandreys

René Worms

René HAVARD

Marie MERGEY

Henri Coutet

France Asselin

Sady Rebbot

Dominique Rozan

Léon Zitrone

Pierre Vielhescaze

Jenny Doria

 

 Sortie le 21 octobre 1959

 

Résumé

 Henri Neveu a dû élever seul trois enfants : Louis dit Loulou, Odette et le petit dernier Fernand, trouvé à son retour de captivité après la mort de sa femme. Ouvrier, Henri fait tout ce qu'il peut pour bien éduquer sa famille, mais Fernand peu doué pour l'école lui pose des problèmes. En revanche les ainés se débrouillent rapidement. Loulou, passionné de cyclisme, est devenu professionnel. Il écoute les louches propositions de son manager et souligne volontiers que son père l'a longtemps contrarié.

 Odette, vendeuse, puis cover-girl, entretient une liaison avec un monsieur riche et marié. Tous deux rayent de leurs souvenirs d'enfance la rue des Prairies. Henri n'a plus que Fernand. Rêvant que celui-ci soit un jour contremaître il le met en pension. Le garçon excédé s'enfuit de l'établissement, n'ose rentrer chez son père et, naïvement, suit une prostituée dans sa chambre où la police vient le cueillir.

 L'affaire doit passer devant le tribunal des mineurs et une avocate mondaine, amie du protecteur d'Odette, va défendre Fernand. Maître Surville a son plan : pour attendrir le tribunal, les enfants n'ont qu'à parler des mauvais traitements subis et de l'incompréhension à laquelle ils se heurtèrent. Ainsi la garde du jeune délinquant sera-t-elle retirée à Henri.

 Celui-ci écœuré va perdre la partie, mais dans son box Fernand réagit avec violence. Il n'est peut-être pas le fils d'Henri Neveu, mais ce père qui l'a élevé et aimé, lui aussi l'aime et l'admire. C'est près de lui qu'il veut rester. Le juge devine beaucoup de choses : Henri et Fernand repartent main dans la main.