LES AMANTS DU PONT SAINT-JEAN
Comédie dramatique de 1947 durée 92' n&b
Réalisation de Henri DECOIN Scénario et dialogues de Jean AURENCHE et René WHEELER Directeur de la photographie de Jacques LEMARE Musique de Henry VERDUN Montage de Yvonne Martin
avec Albert DARNAY
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Sortie le 24 décembre 1947
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Résumé
L’Ardèche et la Drôme sont deux départements limitrophes que sépare le Rhône. Entre Tournon et Valence se trouvent deux villages, dont le nom s’apparente: Saint-Jean et Pont Saint-Jean. Il n’y a pas de pont pour franchir la rivière: c’est un passeur qui s’en charge - le vieux Garonne - quand il n’est pas occupé à d’autres besognes: braconner, boire un coup ou se disputer avec sa maîtresse, Maryse, une quinquagénaire à moitié clocharde, surnommée “la Parisienne” à cause de ses velléités de coquetterie, et avec laquelle il vit dans une bicoque branlante, prêtée par la commune. Maryse a un fils, Pilou, amoureux d’Augusta, la fille du maire de Saint-Jean. L’idylle de ces Roméo et Juliette rhodaniens fait jaser dans le pays. L’obstacle majeur à leur union est que le couple formé par Garonne et sa souillon vit dans le péché. Braves bougres au fond, ils acceptent de convoler en justes noces pour que les jeunes gens puissent vivre heureux. Mais ceux-ci, dans le même temps, font l’apprentissage de leur incompatibilité: une nuit d’amour suffit à leur faire comprendre qu’ils ne sont pas faits l’un pour l’autre. Or, le mariage des deux poivrots tourne au tragique: “la Parisienne”, après une dispute mémorable avec son conjoint, est victime d’une chute accidentelle et meurt, tandis que Garonne, que les gendarmes sont venus arrêter pour un menu larcin, se jette dans le Rhône.
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