L'AFFAIRE DES POISONS
Historique de 1955 durée 103' Couleur
Réalisation et scénario de Henri DECOIN Co-scénariste Albert VALENTIN Co-scénariste et dialoguiste Georges NEVEUX Directeur de la photographie Pierre MONTAZEL Musique de René CLOEREC Montage de Borys Lewin
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Sortie le 14 novembre 1955
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Résumé
En 1676, Mme de Montespan, favorite délaissée par le roi Louis XIV, assiste, impassible, à l’exécution de la marquise de Brinvilliers, condamnée comme empoisonneuse et brûlée vive en place publique. Le bourreau Guillaume vient raconter l’exécution à sa maîtresse La Voisin, célèbre devineresse, avorteuse et pourvoyeuse de poisons. L’abbé Guibourg, qui, avec la complicité de La Voisin, célèbre des messes noires au cours desquelles sont sacrifiés des enfants, l’incite à la prudence. Le lieutenant de police La Reynie, assisté du capitaine Desgrez, enquête sur d’inquiétantes disparitions d’enfants dans Paris. Supplantée par la jeune et fraîche Angélique de Fontanges, Mme de Montespan vient incognito consulter La Voisin, qui lui confie une confiture censée couvrir de pustules le visage de celle qui en consommera. Après l’avoir enduite de confiture, Mme de Montespan offre une part de gâteau, innocemment confectionné par Mlle Desoeillets, sa suivante, à Mlle de Fontanges. La jeune favorite tombe malade mais guérit. Convaincue que sa mystérieuse cliente est une personnalité importante, La Voisin la fait suivre et lui remet une poupée de cire à l’effigie de sa rivale, dans laquelle il suffira de planter des aiguilles en prononçant des formules magiques pour que le mal opère. L’abbé Guibourg exhorte des malheureux à se venger de leur malchance en se consacrant au mal. Au cours de la répétition d’un spectacle, Mlle de Fontanges trouve la mort après avoir bu du vin offert par Mlle Desoeillets. Inconsolable, le roi s’enferme dans la solitude. Prête à tout pour reconquérir ses faveurs, Mme de Montespan accepte de participer, nue, à une messe noire mais s’enfuit à l’arrivée de la police, abandonnant sur place un masque noir emprunté à sa suivante. Mlle Desoeillets est vite emprisonnée et avoue tout sous la torture. La sachant innocente, La Reynie favorise son évasion. Mis au ban de la société à cause de leurs méfaits, les anciens fidèles de Guibourg tentent de le pendre dans l’église où ils se terrent. Arrêté à son tour, l’abbé livre aussitôt tous ses complices et se pend peu après en prison. Chez Mme de Montespan, Desgrez découvre la poupée de cire. Torturée à son tour, La Voisin souffle le nom de Mme de Montespan à La Reynie, qui ne peut rien contre elle. La Voisin est brûlée vive en place publique par son amant le bourreau. Mme de Montespan assiste à la scène lorsque La Reynie lui apprend qu’elle devra se retirer au couvent sans reparaître devant le roi.
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