DOCTEUR PETIOT
Drame de 1989 durée 102' Couleur
Réalisation, scénario et dialogues de Christian de CHALONGE Co-scénariste co-dialoguiste Dominique GARNIER Directeur de la photographie Patrick BLOSSIER Musique de Michel PORTAL
avec Maxime COLLION Zbigniew HOROKS Martine MONGERMONT
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Sortie le 19 septembre 1990 |
Résumé
Sous l'Occupation, en 1942. Bon père, bon époux, prêt à offrir la gratuité de ses consultations à ses patients les plus démunis, attaché à une fillette malade à qui il rend visite dans la demeure sans électricité de ses parents, les Gibert le docteur Marcel Petiot est en réalité un personnage trouble et monstrueux. Sous le nom de Docteur Eugène il sert d'intermédiaire entre des Juifs menacés et des passeurs. Mais ceux qui lui font confiance, comme Nathan Guzik ou Madame Kern, courent non vers la liberté mais vers la mort. Petiot les conduit dans un hôtel particulier des beaux quartiers parisiens qu'il compte transformer en clinique après la guerre et sous prétexte d'un vaccin obligatoire pour l'étranger, les endort dérobe leur argent puis se livre à un curieux et macabre rituel avant de dépecer leurs corps et les brûler dans la chaudière. C'est là également que disparaissent les corps de ceux qui ont péri sous la torture de la Gestapo française, avec laquelle il est lié. Rangé du côté des plus forts. il se protège également d'un retournement de situation en délivrant à des jeunes gens des certificats de complaisance d'inaptitude au STO. 1943. Le Juif Ivan Drezner est pris au piège par ceux-là même qui l'ont fait s'évader du camp de Compiègne. Devant payer sa liberté en livrant les noms d'une filière d'évasion à l'étranger, il a donc recours aux services du docteur. Le fait d'être suivi par la Gestapo devrait le protéger du monstre. Mais celui-ci égare les poursuivants dans les allées du Parc Monceau, et fait subir à Drezner le même sinistre sort. Un jour, un feu de cheminée permet à la police de découvrir le charnier. En fuite. Petiot usurpe l'identité d'un résistant déporté et se trouve en août 1944 capitaine de l'armée de Libération, préparant l'épuration. C'est lui-même, en fait qui va faire courir le bruit que Petiot se cache sous l'uniforme. Reconnu par son colonel, il est arrêté dans un cinéma. Sont alors découverts tous les biens et effets personnels dont ont été dépouillées ses victimes. Il sera exécuté le 24 mai 1946.
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