LA GRANDE MEUTE
Comédie dramatique de 1944
Réalisation de Jean de Limur Scénario de Paul VIALAR d'après son œuvre Co-scénariste et dialoguiste Henri-André LEGRAND Directeur de la photographie Charles SUIN Musique de René CLOÉREC
avec
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Sortie
le 18 juillet 1945
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Résumé Son père mort, Côme de Lambrefaut hérite du château et des terres attenantes. Tous ces biens sont hypothéqués, lui apprend le notaire, Maître Marvault, qui l'encourage à prendre femme, de préférence noble et riche, pour lui donner un fils. Le fleuron de l'héritage est la meute de cent dix chiens de chasse que Côme est bien décidé à garder, quoi qu'il en coûte. Hubert Martin du Bocage, voisin immensément riche, a organisé une garden party pour que sa fille Arlette puisse rencontrer, et éventuellement séduire, Lambrefaut. Mais celui-ci est attiré par Agnès de Charancay, que courtise du Bocage, aristocrate ruinée entretenue par la marquise du Badoul. Agnès et Côme se découvrent une passion commune pour la chasse à courre et les chiens et, bientôt, ils se marient. Leur nuit de noces est orageuse, l'un et l'autre s'opposant sur l'art et la manière de conduire une meute. Agnès est enceinte. Côme espère un garçon. Agnès, aussi autoritaire que son époux, refuse de garder la chambre comme il le lui ordonne. À la suite d'une chute de cheval, elle fait une fausse couche et n'aura plus jamais d'enfant. Côme ne lui pardonnera pas : « Vous me deviez un fils ! » et lui révèle que Laurette, une servante, est enceinte de ses œuvres. Agnès quitte Lambrefaut et se jette dans les bras de Martin du Bocage, bien décidée à se venger de Côme. Celui-ci est aux abois. Un huissier l'avertit qu'on va saisir ses biens. Maître Marvault, ami des Lambrefaut depuis toujours, décide de faire don de sa fortune à Côme. Mais il n'aura pas le temps de mettre son projet à exécution : attaqué par un sanglier lors d'une battue, il meurt dans les bras de celui qu'il considérait comme son fils. Son successeur, Maître Frouas, est à la solde de du Bocage, donc d'Agnès qui l'a épousé pour sa fortune et ruiner Côme. Celui-ci subit une nouvelle déconvenue lorsque Laurette accouche... d'une fille ! Il licencie ses gens, vend les bijoux de sa mère, mais rien n'y fait. Frouas exige la meute contre les dettes. D'ailleurs, Agnès est là, qui fait main basse sur les chiens : « Vous m'avez préféré vos chiens. Je vous les prends. Nous sommes quittes. » Septembre 1939 : c'est la guerre. Le château de Lambrefaut est détruit dans un bombardement. Côme se rue au domaine du Bocage. Il y découvre Agnès, blessée. « Je vous ai tant aimé » chuchote-t-elle avant de mourir dans ses bras. Les chiens de la grande meute échappés de leur enclos se dispersent dans la nature.
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