Comédie dramatique de 1949 durée 90'

Réalisation de Maurice de CANONGE

D'après l'œuvre de Maurice LEVEL

Scénario de Jacques COMPANEEZ

Dialogues de Michel DURAN

Directeur de la photographie André GERMAIN

Musique de LOUIGUY

avec

 Rédacteur du Courrier du Cœur au journal « Le Cri du Monde », Dominique Coche rêve de devenir, comme son épouse Andrée, journaliste d'investigation. Tandis qu'Andrée et son collègue Nestor accompagnent la police au repaire d'un truand notoire, Dominique assiste en compagnie de sa secrétaire Corinne à un concert du célèbre pianiste Emmanuel Costa.

 Peu après, Costa est retrouvé mort dans sa loge. Se faisant passer pour le patron du théâtre, Dominique pénètre sur les lieux sans éveiller la méfiance de l'inspecteur Perrier, et constate que le pianiste porte une blessure à la tête. Pour la police, Costa s'est noyé après avoir perdu connaissance en heurtant le bord de la baignoire, mais Dominique, qui entrevoit une occasion inespérée d'attirer l'attention, publie un reportage à sensation affirmant que le pianiste a été assassiné.

 Tandis que les ventes du journal montent en flèche, Perrier est réprimandé parce qu'il a conclu à une mort accidentelle. Pour convaincre l'inspecteur du bien-fondé de sa théorie, Dominique dépose sur son chemin une clé anglaise qui, selon lui, pourrait être l'instrument ayant permis d'assommer Costa avant de le noyer.

 Les arguments de Dominique sont si convaincants que la police ordonne une autopsie. Celle-ci révèle que Costa a été empoisonné par de la digitaline mélangée au médicament qu'il prenait régulièrement pour son cœur. Dominique se retrouve au banc des accusés.

 Au procès, l'imprésario de Costa, Alex Grive, reconnaît volontiers que le pianiste avait plusieurs maîtresses et qu'il a pu être tué par une femme jalouse. La découverte d'un programme signé par Costa le soir de sa mort permet de confondre la coupable, Lisette Grandval, l'une de ses anciennes conquêtes. Mais Dominique devra retourner à son Courrier du Cœur.