LE RÊVE
Drame de 1930
Réalisation et scénario de Jacques de BARONCELLI D'après l'œuvre de Émile ZOLA Dialogues de Jean-Jacques BERNARD Directeur de la photographie Louis CHAIX Musique de Roland MANUEL Montage de Marthe Poncin
avec
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Sortie
le 17 juillet 1931
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Résumé En ce jour de Noël, tandis que la neige tombe à gros flocons, une enfant va trouver refuge sous le porche de la cathédrale. Un couple de brodeurs, les Hubert, la recueille et lui offre le gîte et le couvert. Angélique se laisse bientôt apprivoiser et confesse son histoire : pupille de la nation, elle a été confiée à des tuteurs successifs, les derniers en date étant des tanneurs qui la battaient. Les Hubert l'adoptent. Dix ans ont passé. L'enfant est devenue une belle jeune fille dont le travail de brodeuse est très recherché dans le pays. Pour la récompenser de la belle chasuble brodée pour Monseigneur d'Hautecœur, son père adoptif lui fait visiter le château ancestral de l'évêque. Aux récits historiques, il ajoute une légende : au temps de Jean V, la peste ravageait la ville. La moitié des habitants avait déjà succombé au fléau lorsqu'un miracle se produisit : Jean V s'aperçut que Dieu lui avait donné le pouvoir de combattre la maladie. Il suffisait qu'il embrasse les malades en disant « Si Dieu veut, je veux » pour que ceux-ci soient guéris. Depuis, la formule est devenue la devise des Hautecœur et figure en bonne place sur leurs armoiries. Quelque temps plus tard, on annonce le retour au pays du fils que Monseigneur a eu avant d'entrer dans les ordres. Félicien, vingt ans, est beau et riche d'un héritage de cinquante millions que lui a laissé sa mère, morte en lui donnant le jour. Angélique, qui rêve d'épouser un prince, le rencontre alors qu'elle lave son linge au bord de la rivière. Il lui dit être un peintre-verrier, venu pour restaurer les vitraux de la cathédrale. Plus tard, tandis que la jeune fille lit la “Légende dorée” sur son balcon, Félicien apparaît et lui fait une déclaration enflammée. Une idylle secrète et pure naît entre eux. Peu après, Angélique découvre la véritable identité de Félicien et, par là même, tous les obstacles qui se dressent pour empêcher leur bonheur : Monseigneur ne veut pas de cette mésalliance et l'annonce du mariage de Félicien avec Claire de Voincourt ne tarde pas à être rendue public. En apprenant la nouvelle, Angélique tombe malade et s'affaiblit de jour en jour. À force d'obstination, Félicien parvient à arracher le consentement de son père. L'évêque se rend au chevet de la mourante et lui redonne vie grâce à la formule magique. Mais le jour du mariage, à bout de forces, Angélique s'écroule, morte, sur le parvis de l'église, tandis que son âme s'élève vers les cieux.
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